Le dernier tour des qualifications du GP d’Italie a été placé sous enquête par les commissaires de course.
Ce samedi à Monza, les fans ont pu assister à un simulacre de Q3 entre les neuf pilotes présents en piste à ce moment là.
En effet, aucun des neuf pilotes n’a voulu se retrouver à l’avant du groupe pour participer à la dernière phase des qualifications, ce qui aurait été un certain désavantage sur le circuit de Monza, où l’aspiration peut faire gagner environ deux dixièmes à un pilote.
Alors que les pilotes essayaient tous de ralentir le plus possible pour ne pas passer le premier, le chrono lui, continuait de s’écouler et ce qui devait arriver est arrivé, seuls deux pilotes [Sainz et Leclerc] ont pu déclencher leur chronomètre avant la fin de la séance.
Après la séance, la FIA – qui avait déjà averti les pilotes de la possibilité de sanctions pour des tactiques qualificatives de ce genre en début de week-end – a annoncé que le dernier tour était placé sous enquête.
Seul Kimi Raikkonen échappe à toute enquête puisque le Finlandais n’a pas participé à la dernière phase de la Q3. Le pilote Alfa Romeo venait de crasher sa monoplace quelques minutes avant et ne pouvait donc plus prendre la piste.
Au final, c’est le pilote Ferrari Charles Leclerc qui a décroché la pole position ce samedi à Monza, mais le Monégasque n’a même pas eu besoin de se battre face à la McLaren de Carlos Sainz.