Le directeur de l’équipe McLaren, Andreas Seidl, ne devrait pas revenir de Melbourne avant ce samedi soir au moins.
En raison d’un cas avéré de coronavirus dans les rangs de l’équipe McLaren, l’équipe britannique a pris la lourde décision de ne pas participer au Grand Prix d’Australie et de se retirer avant que la course soit finalement annulée par les organisateurs, la F1 et FIA.
« Nous avons dû agir immédiatement et avons décidé de retirer l’équipe de la course. Il n’y avait pas d’autre option pour moi. Dans un tel cas, la sécurité de mes employés est ma priorité absolue. » a expliqué Andreas Seidl à Auto Bild.
Le directeur de l’équipe McLaren a choisi de ne pas quitter Melbourne et de rester avec ses employés placés en quarantaine dans la ville australienne.
« Nous avons fait le tri parmi les employés toute la nuit et maintenant, par solidarité, je dois rester à Melbourne avec mes employés, jusqu’à samedi soir. » a expliqué Andreas Seidl à Auto Bild.
En plus d’un mécanicien McLaren infecté par le COVID-19, quatorze autres personnes de l’équipe britannique qui ont été en contact direct avec lui ont été placées en quarantaine à l’hôtel.
Cette mesure de confinement a été coordonnée par les autorités sanitaires locales de Melbourne, alors que le reste de l’équipe McLaren s’est envolé vers l’Angleterre et a également été placé en quarantaine à domicile.
Aucune des personnes de l’équipe britannique présentes à Melbourne cette semaine ne pourra donc rejoindre l’usine McLaren à Woking dans les quatorze prochains jours.
La saison 2020 retardée
A la suite de l’annulation du Grand Prix d’Australie 2020, la F1 a pris la décision de reporter les Grands Prix de Bahreïn et du Vietnam, alors que le début de la saison a été repoussé à la fin du mois de mai.
La Formule 1 étudie actuellement toutes les possibilités qui s’offrent à elle pour « recaser » les courses reportées un peu plus tard dans l’année et a déjà envisagé l’idée de supprimer la traditionnelle pause estivale du mois d’août pour disputer un maximum de courses à cette période.
Autre idée envisagée : réduire les week-ends de Grand Prix à seulement deux jours [contre quatre actuellement], afin de pouvoir disputer plusieurs courses d’affilé plusieurs week-ends de suite.