Le DRS en F1 est encore indispensable selon les pilotes

28 mars 2022

Max Verstappen, Carlos Sainz et Charles Leclerc sont unanimes : il est pour le moment impossible de se passer du système DRS en Formule 1.

Avec l’introduction des nouvelles règles techniques cette année en Formule 1 censées favoriser les dépassements en piste, la question de la suppression du système DRS sur les monoplaces a été posée sur la table avant le début de la saison 2022, certains estimant que le renforcement de l’effet de sol cette année sur les nouvelles monoplaces apporterait beaucoup moins de turbulences à l’arrière des voitures, ce qui veut dire que les monoplaces peuvent théoriquement se suivre de plus près, rendant alors le système DRS obsolète, ce qui pourrait donc conduire à une réduction progressive des zones DRS sur les circuits à plus ou moins moyen terme.

Mais après les deux premières courses de la saison, lorsqu’on demande à des pilotes s’ils estiment que le DRS devrait être supprimé, la réponse est très claire de leur part : « Eh bien, si je n’avais pas eu le DRS aujourd’hui, je n’aurais jamais réussi. Je pense que nous sommes encore trop sensibles sur ce point. Et bien sûr, sur certaines pistes il est plus facile de dépasser que sur d’autres, mais pour moi en ce moment, si le DRS n’avait pas été là, j’aurais été deuxième aujourd’hui. » a déclaré Max Verstappen ce dimanche soir à Djeddah après sa victoire.

De son côté, le pilote Ferrari Charles Leclerc considère lui aussi qu’il est encore impossible de se passer du DRS : « Oui, je pense que nous avons encore besoin du DRS pour le moment. » a ajouté le Monégasque à côté de Max Verstappen.

Troisième à l’arrivée du Grand Prix d’Arabie Saoudite ce dimanche, l’Espagnol Carlos Sainz estime lui aussi que l’utilisation du DRS en course est encore indispensable, cependant, le pilote Ferrari aurait aimé que le Delta de vitesses soit un peu moins élevé  : « Je suis d’accord, je pense que sans DRS les dépassements seraient considérablement réduits. Je pense donc que nous sommes encore bien avec le DRS. »

« Ce que nous devrons peut-être considérer, c’est que le Delta de vitesse qu’il y a avec le DRS est peut-être un peu trop élevé, ce qui donne à la voiture de derrière peut-être un peu trop de vitesse, donc parfois les dépassements se font avant la zone de freinage. »

« Et nous préférons de loin que deux voitures se battent dans la zone de freinage plutôt que de se dépasser comme sur l’autoroute. Maintenant, c’est parfois ce qui peut arriver. Nous devrions peut-être jeter un coup d’œil là dessus, mais nous avons définitivement besoin du DRS. »

Pour rappel, ce système DRS (aileron arrière mobile) a été mis en place il y a quelques années maintenant pour faciliter les dépassements, mais il est jugé trop artificiel et n’a finalement pas rempli son rôle initial qui était de permettre aux monoplaces de se suivre de plus près. Ces dernières années, l’ouverture du DRS sur certaines pistes du calendrier a été prolongée et la FIA a même rajouté certaines zones supplémentaires sur quelques tracés (certains circuits ont désormais trois zones de DRS).

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Cesare Ingrassia

Cesare Ingrassia est le directeur de la publication du site d'actualités sur la Formule 1, F1only.fr et du site La Chaine Renault. Véritable passionné, Cesare Ingrassia est accrédité par la FIA et la F1 et se déplace de paddock en paddock pour vous offrir une couverture totale de chaque événement tout au long de la saison.