Le Grand Prix d’Italie signe la fin de l’aventure pour les camions de la F1 cette saison

3 septembre 2019
logistique en F1

Le Grand Prix d’Italie signe la fin de l’aventure en 2019 pour les camions, motorhomes et autres hospitalités des équipes de F1.

En effet, le Grand Prix d’Italie est la dernière course Européenne avant que le grand cirque de la F1 ne parte vers l’Asie pour disputer le Grand Prix de Singapour, puis la Russie, le Japon, les Etats-Unis, le Mexique, le Brésil et Abou Dhabi.

Monza sera donc la dernière destination pour les camions des équipes de F1 cette année, après avoir déjà parcouru des milliers de kilomètres entre l’Espagne, Monaco, la France, l’Autriche, l’Angleterre, l’Allemagne, la Hongrie et récemment la Belgique.

Il faut bien évidemment ajouter à tous ces déplacements les trajets de retour à la base de chaque équipe lorsque le timing le permet et que deux courses ne sont pas programmées dos à dos [back to back dans le jargon]

Une logistique plus facile hors Europe

En moyenne, ce sont entre 30 et 50 tonnes de matériels qui sont transportés par chaque écurie, ce qui représente au minimum quatre camions chaque week-end par équipe, alors qu’il faudra aussi ajouter à cela les camions destinés au transport des unités de puissance.

La plus grande difficulté pour les équipes est lorsque plusieurs courses s’enchaînent, ce qui représente pour tout le personnel une charge de travail phénoménale pour monter puis démonter tout le paddock en l’espace de quelques jours et ce, répété chaque week-end sur trois semaines.

« Les courses consécutives en Europe impliquent de tout démonter, remonter et d’avoir des flottes de camions et plusieurs sortes de mouvement. » expliquait Steve Nielsen, directeur sportif de la F1, à la fin de la saison 2018.

« En Europe, la F1 requiert plus de 300 camions, et en fait, c’est bien plus complexe que loin de l’Europe. »

« Hors Europe, la distance est plus grande évidemment, mais vous pouvez tout packager et tout envoyer dans les mêmes avions. La Formule 1 s’occupe du transfert du fret de toutes les équipes et c’est un processus très efficace. »

« L’ironie du sort veut que ce soit les déplacements longue distance qui sont les plus faciles en matière de logistique. »

Des circuits adaptés hors Europe

L’une des particularités des courses se disputant hors Europe est que les paddocks sont déjà aménagés en dur. C’est à dire que les organisateurs de chaque épreuve extra-Européenne s’engage avec la F1 à fournir les bâtiments déjà construits sur leur tracé.

A ce titre, l’un des plus beau paddocks du calendrier se trouve à Bahreïn où les organisateurs n’ont pas lésiné sur les moyens pour installer les équipes dans de vraies bâtiments au sein d’une petite oasis en plein désert agrémentée de palmiers, de fleurs et où les grillades sont devenues une tradition chaque année en soirée.

Les camions de retour cet hiver pour les essais hivernaux

Les camions seront de retour sur les routes Européennes dès cet hiver pour les essais hivernaux qui se dérouleront à Barcelone, bien que le matériel envoyé par les équipes pendant les tests privés est en plus petite quantité que lors d’un week-end de Grand Prix.

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Cesare Ingrassia

Cesare Ingrassia est le directeur de la publication du site d'actualités sur la Formule 1, F1only.fr. Véritable passionné, Cesare Ingrassia est accrédité par la FIA et la F1 et se déplace de paddock en paddock pour vous offrir une couverture totale de chaque événement tout au long de la saison.