C’est un tracé de Monza bien différent que les équipes de F1 vont découvrir ce week-end dans le cadre du Grand Prix d’Italie, notamment parce que la piste a été entièrement resurfaçée depuis l’année dernière tandis que certains vibreurs ont été modifiés.
L’an dernier, le circuit de Monza a entamé un processus de renouvellement et de modernisation de ses infrastructures pour se projeter vers l’avenir et la première phase comprenait le resurfaçage total du revêtement de la piste ainsi que la révision de certains passages souterrains (celui de Santa Maria delle Selve et deux entre la variante Ascari et la Parabolica) et la création d’un tout nouveau qui relie l’entrée du Vedano à la Parabolica, séparant ainsi le flux des piétons de celui des véhicules. De plus, les systèmes de collecte et de drainage des eaux de la piste ont été refaits.
Début août, une équipe de techniciens Pirelli a effectué une inspection pour collecter des données sur le nouvel asphalte, afin de les partager avec la FIA et les équipes en vue de la dernière épreuve européenne de la saison de Formule 1.
L’asphalte, comme c’est généralement le cas lorsque le conglomérat a été posé récemment, est plus lisse que le précédent et de couleur plus foncée. Cette dernière caractéristique aura un impact sur les températures de la piste qui, en cas de conditions météorologiques ensoleillées, pourraient être plus élevées que par le passé et même atteindre des sommets importants, au-dessus de 50 °C selon Pirelli.
En théorie, le nouvel asphalte offre une plus grande adhérence, ce qui aura un impact sur les performances des pneus et sur leurs températures de fonctionnement. Il est également très prévisible que nous assisterons à un week-end avec une très forte évolution de la piste, puisque les voitures des différentes catégories participant à l’événement rouleront.
Il sera donc très important pour les équipes de vérifier lors des essais libres quel rôle le nouvel asphalte jouera sur le comportement des pneus sur de longues distances, tant en termes de performances que de dégradation.
Les données Pirelli pour le GP d’Italie