Le PDG de la Formule 1, Chase Carey, estime que de nouveaux reports de courses sont possibles d’ici cet été.
Ce lundi, le PDG de la F1 a annoncé que la saison 2020 devrait débuter cet été sans pour autant donner une date précise en raison de l’évolution de l’épidémie de coronavirus qui touche désormais la planète entière.
Jusqu’à présent, la Formule 1 a déjà reporté les huit premières courses de la saison, alors que deux d’entre elles ont été purement et simplement annulées [Australie et Monaco].
Mais Chase Carey estime que d’autres courses peuvent encore être reportées ou annulées avant cet été, on pense notamment aux Grands Prix du Canada et de France, tous les deux programmés au mois de juin.
« Nous reconnaissons qu’il existe un potentiel important de reports supplémentaires dans les événements actuellement prévus, néanmoins, nous et nos partenaires prévoyons pleinement que la saison commencera à un moment donné cet été, avec un calendrier révisé de 15 à 18 courses. » a déclaré Carey.
Le Canada poursuit ses préparatifs
Officiellement donc, la saison 2020 doit débuter au Canada le 14 juin, et pour l’instant, les organisateurs de l’épreuve poursuivent les préparatifs tout en continuant de suivre l’évolution de la crise sanitaire.
« Les préparatifs pour le Grand Prix de Formule du Canada 2020 inscrit au calendrier du Championnat du monde de Formule 1 pour les 12,13 et 14 juin vont bien et se poursuivent. » indiquent les organisateurs.
« C’est une situation que nous suivons de manière soutenue et qui évolue rapidement. Sachez que nous sommes en constante communication avec des membres de la F1, de la FIA et des autorités publiques. »
« Notre priorité est de tenir un événement dans des conditions sécuritaires tant pour les spectateurs que pour le personnel. »
L’organisation du GP de France se poursuit également
Du côté du Grand Prix de France, même son de cloche. Le Grand Prix de France est toujours confirmé pour le 28 juin et les organisateurs de l’épreuve, bien que conscients des risques d’annulation ou de report, continuent de travailler pour mettre en place l’événement.
« Nous sommes encore dans 3 mois, il y a des discussions avec la FOM pour savoir quelles sont leurs intentions aussi, parce que ça concerne d’abord les équipes. » expliquait Eric Boullier, le directeur du GP de France, la semaine dernière au micro de Canal+.
« Nous, nous sommes concernés par les spectateurs d’abord, donc on a aujourd’hui la possibilité de pouvoir annuler le Grand Prix et surtout de pouvoir rembourser nos clients, nos spectateurs, nos fans. »
« On appuiera sur le bouton que quand on saura qu’il y aura des conséquences sanitaires qui ne sont pas respectées et de toute façon à ce moment là, on nous demandera de l’annuler. »
« L’organisation, même si elle s’est ralentie, elle se poursuit pour l’instant comme…je ne dirais pas comme si de rien n’était parce que ce n’est pas vrai. Mais on prévoit en tout cas d’avoir un Grand Prix de France et on verra ensuite, selon l’évolution de la situation. »