Pour la quatrième course consécutive, l’équipe Haas n’a pas réussi à marquer le moindre point ce dimanche à Silverstone.
La situation au sein de l’écurie américaine est de plus en plus compliquée et le double abandon de ce week-end après un contact entre les deux pilotes de l’équipe ne va certainement pas arrangé les choses.
C’est un Gunther Steiner furieux qui a répondu à quelques questions à la fin du Grand Prix de Grande-Bretagne ce dimanche, après que ses deux pilotes se soient une nouvelle fois touchés en course comme à Barcelone il y a quelques semaines.
« Les deux sont fautifs, ce fut une course très décevante, et la seule chose que nos pilotes ont ramené de la bataille, c’est une pelle – pour creuser le trou dans lequel nous nous trouvons encore plus profondément. » déclare Steiner, le team principal de Haas.
« Nous devons revenir en arrière, nous regrouper et voir ce que nous ferons à l’avenir. Ce qui s’est passé n’est pas acceptable. J’étais assez clair avec eux après Barcelone, il ne fallait que cela se reproduise. »
« En fin de compte, nous sommes dans une position difficile en ce moment, comment faire en sorte que la voiture fonctionne correctement. Tout le monde travaille dur comme l’enfer. »
« Ensuite, lorsque nous avons de la chance et que nos longs relais semblent bons, on se crash au virage 5, c’est inacceptable ! »
Une explication très rapide
Steiner a révélé qu’il n’avait pas discuté des heures avec ses pilotes après ce double abandon : « Pour expliquer quelque chose comme ça, je ne pense pas qu’il faille beaucoup de temps. »
« Je n’ai pas la solution, je dois dormir dessus. J’ai besoin de me calmer, c’est inutile de s’asseoir avec qui que ce soit pour le moment. Je dois me calmer et trouver une solution. Je propose normalement des solutions pour aller de l’avant, c’est mon travail et quelles qu’elles soient, je les pousserai aussi. »
« Nous sommes une équipe et tout le monde doit travailler pour l’équipe, et pas pour lui-même. Je suis le premier à travailler deux fois plus longtemps qu’il ya peut-être trois ou quatre mois. Cela ne me dérange pas. Je veux que tout le monde aille dans la même direction. Quand je l’ai vue à la télévision, j’ai eu du mal à y croire. Deux voitures se heurtent et ce sont les nôtres. »