L’équipe Renault va devoir réagir très vite si elle souhaite se battre pour la quatrième place au classement des constructeurs cette année, comme l’avait annoncé Cyril Abiteboul cet hiver avant le début de la saison.
Malgré le fait que Renault n’a marqué aucun point le week-end dernier en Azerbaïdjan et que ses deux monoplaces n’avaient clairement pas la performance pour viser des points à Bakou, on pourra tout de même souligner que l’équipe du constructeur français a fait des progrès en terme de fiabilité.
En effet, tout au long du week-end à Bakou, aucun problème de fiabilité n’est venu perturber le programme de l’écurie au losange, alors qu’il y a encore quinze jours de cela, Renault devait abandonner en Chine avec un problème récurent [à Bahreïn également] de logiciel sur la monoplace de Nico Hulkenberg.
Alors certes, le résultat du Grand Prix d’Azerbaïdjan n’est pas à la hauteur des ambitions de l’équipe Renault, qui est une écurie d’usine, mais la structure dirigée par Cyril Abiteboul pourra au moins se réjouir des progrès effectués en terme de fiabilité en seulement quelques jours. Cependant, force est de constater que le compte n’y est pas !
Une très grosse mise à jour en Espagne
Au Grand Prix d’Espagne, pratiquement toutes les équipes se présenteront pour la cinquième manche de la saison avec une monoplace largement évoluée, et Renault devrait même introduire l’une des plus grosses mises à jour du paddock sur sa RS19 selon nos informations.
Le circuit de Catalunya est LA référence absolue des équipes de F1 pour savoir si oui ou non la monoplace avec laquelle elles ont participé aux essais hivernaux durant huit jours sur ce même tracé s’est améliorée ou pas en terme de performance en l’espace de quatre courses.
C’est d’ailleurs sur ce tracé de Catalunya que nous connaîtrons la véritable hiérarchie de la saison 2019, après quatre courses sur des tracés totalement différents et surtout loin des bases Européennes de chaque équipe.
A partir de ce point de repère, chaque équipe saura si sa monoplace sera plus ou moins compétitive pour le reste de la saison 2019 ou bien si elle doit déjà commencer à basculer tout ou partie de ses ressources sur la monoplace de la saison prochaine.
Renault joue donc très gros avec sa prochaine mise à jour qui, si elle ne fonctionne pas, forcera l’écurie du constructeur français à prendre des décisions importantes qui auront un impact sur le reste de la saison et peut-être même sur 2020.