FRP Advisory LLP, qui a géré le processus d’administration de l’équipe Force India durant l’été 2018, estime que la réclamation judiciaire portée par la société Uralkali contre le cabinet sera rejetée dans les plus « brefs délais ».
Uralkali, société liée au père du pilote russe Nikita Mazepin, avait fait une offre de rachat durant la mise sous tutelles de l’équipe cet été, mais selon la société Uralkali, les administrateurs ont manqué de transparence et ont préféré retenir la candidature du consortium canadien dirigé par Lawrence Stroll.
L’entreprise russe souhaite désormais que la Haute Cour de Londres se prononce sur la question, mais FRP Advisory est convaincu que la démarche de Uralkali ne pourra pas aboutir.
« Nous pouvons maintenant confirmer que nous avons reçu une réclamation d’Uralkali concernant l’administration de Force India. » indiquait FRP Advisory ce jeudi après-midi.
« Nous sommes déçus qu’Uralkali ait choisi de publier son communiqué de presse avant de faire sa demande. Nous avons agi en conformité avec nos obligations en tant qu’administrateurs à tout moment et avons supervisé un processus d’appel d’offres équitable et transparent qui a finalement abouti à un résultat très positif pour toutes les parties prenantes. »
« Ayant maintenant vu la substance de la revendication de Uralkali, nous sommes de plus en plus convaincus que leur demande sera rejetée. Comme toutes les parties intéressées étaient au courant, notre principale obligation statutaire en tant qu’administrateurs était de poursuivre une opération de sauvetage de Force India. »
« Toutes les parties ont eu la possibilité de soumettre une proposition pour sauver l’entreprise plutôt que d’acheter ses actifs. »
« Lorsque les offres finales sont arrivées, Racing Point était la seule partie à soumettre une proposition de sauvetage. Une fois que la proposition avait été soigneusement évaluée et que nous, avec nos conseillers juridiques, étions convaincus que cela était raisonnablement réalisable, nous étions tenus par la loi de procéder. »
« Ayant échoué à soumettre une proposition pour sauver la société, Uralkali insiste maintenant pour comparer son offre d’achat des actifs de la société avec une offre rivale visant à sauver l’entreprise ou à acheter les actifs en cas d’échec. »