Les pilotes de F1 ne voient pas les lignes au sol sur la grille
Ce dimanche à Djeddah, nous avons une nouvelle fois pu constater à quel point les pilotes ont le plus grand mal à positionner leur monoplace correctement sur la grille de départ, Fernando Alonso étant le deuxième à en faire les frais cette saison après Esteban Ocon à Bahreïn.
Contexte : Fernando Alonso a mal positionné sa monoplace sur la grille de départ ce dimanche à Djeddah et a donc écopé d’une pénalité de cinq secondes en course. L’Espagnol a mordu de quelques centimètres sur la gauche la ligne blanche qui matérialise son emplacement au sol et s’est donc retrouvé en infraction.
Après cette première sanction, Alonso a reçu une seconde pénalité car l’un de ses mécaniciens a touché sa monoplace avant la fin des cinq secondes lorsqu’il purgeait sa pénalité dans la voie des stands. Mais finalement, cette deuxième pénalité de dix secondes a été annulée et l’Espagnol a pu conserver son podium.
Lors de la première course de la saison qui s’est disputée à Bahreïn quinze jours plus tôt, c’est le Français Esteban Ocon qui a commis la même erreur et qui a lui aussi été pénalisé de cinq secondes.
Fernando Alonso et Esteban Ocon ont ainsi fait les frais d’une nouvelle règle introduite au règlement sportif 2023 de la Formule 1 le 22 février dernier et qui stipule qu’une sanction sera infligée à tout pilote qui est jugé avoir placé “toute partie de la zone de contact de ses pneus avant en dehors des lignes (avant et côtés) à l’heure du signal du départ” (voir schéma ci-dessous).
Lorsqu’on a demandé ce dimanche soir à Max Verstappen, Sergio Perez et George Russell à quel point il est difficile pour un pilote de voir les lignes au sol sur la grille de départ, ils ont répondu de façon unanime : « C’est incroyablement difficile. » a d’abord répondu George Russell, quatrième à l’arrivée du Grand Prix d’Arabie Saoudite.
« Nous sommes assis si bas, et pour vous donner un peu de perspective, nous ne voyons probablement que les dix ou douze centimètres du pneu. Vous ne pouvez donc pas voir le sol en lui-même. »
« Nous avons bien-sûr ces longues lignes jaunes qui pointent vers l’extérieur [un repère pour les pilotes], mais je ne peux même pas la voir, sans parler des lignes blanches qui déterminent la position latérale. »
« C’est vraiment, vraiment difficile, c’est pourquoi je pense qu’à cet égard, nous devons faire preuve d’un peu plus de bon sens [concernant les pénalités]. »
Ci-dessous, vous pouvez voir la position d’Alonso sur la grille ce dimanche depuis la voiture de Russell.
Interrogé à son tour sur le dépassement des limites sur la grille de la part d’Alonso, le champion du monde en titre, Max Verstappen, estime lui aussi que la visibilité est trop mauvaise.
« Je n’ai pas vu à quel point il est sorti de sa boîte [la Grid Box dans le jargon]. C’est douloureux quand ça arrive, mais c’est un peu la même chose avec la ligne blanche et les limites de piste. »
« Parfois vous vous disputez : est-ce qu’on gagne quelque chose en allant au large ou pas ? Je pense qu’à un moment donné nous avons besoin d’une règle. Cela peut devenir idiot si les gens commencent à profiter de se placer un peu trop à gauche ou à droite. »
« Après, je ne sais pas ce qu’on peut faire de mieux. La visibilité est juste mauvaise dans la voiture, c’est je pense, le principal problème, et vous vous retrouvez parfois pas complétement ni correctement dans votre box. »
Ci-dessous, vous pouvez voir la position de la monoplace d’Alonso sur la grille ce dimanche depuis la voiture de Carlos Sainz.
Le vainqueur du Grand Prix d’Arabie Saoudite, Sergio Perez, a ajouté : « Oui, c’est vraiment difficile de voir où vous vous êtes arrêté. On pense toujours qu’on est allé trop loin ou bien qu’on s’est arrêté trop tôt. Mais on ne le sait pas quand nous sommes dans la voiture. »
« Vous ne savez pas si vous êtes allé trop loin ou pas assez, je pense donc que nous devons avoir une meilleure visibilité ou proposer une meilleure idée que ce que nous avons actuellement. »
« C’est bien qu’il y ait une règle en place, mais en même temps, parfois vous avez besoin d’un peu de chance pour vous positionner. »
En tant que directeur du GPDA [l’association des pilotes], George Russell souhaite que la question soit soulevée lors d’une prochaine réunion.
« Je comprends pourquoi ces règles sont là et au final nous devons respecter les directives. Mais je pense qu’il faut faire preuve d’un peu de bon sens. » a ajouté Russell.
« Il [Alonso] était un peu à gauche n’est-ce pas ? Il n’a rien gagné. Peut-être qu’une pénalité de cinq secondes c’est trop. Et puis en ce qui concerne son arrêt au stand, je ne sais pas ce qui s’est passé et pourquoi il a reçu la pénalité supplémentaire [parce que son mécanicien a touché sa monoplace avant la fin des cinq secondes de pénalité, ndlr]. »
« Mais dix secondes c’est encore trop extrême dans ce cas. Je ne suis donc pas certain que cela arrange les choses et je suppose que c’était un peu frustrant pour tout le monde. »
« Il y a eu beaucoup de conversations ce week-end concernant les lignes que vous pouviez toucher et celles que vous ne pouviez pas toucher, en particulier à la sortie des stands et à l’entrée des stands. »
« Lors des qualifications, nous avons vu un certain nombre de voitures voir leur tour annulé pour avoir touché un peu de peinture rouge. Je pense que c’est juste un peu insensé, et je pense que nous devons tous nous réunir pour essayer de trouver un terrain d’entente. »
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