Victime d’un crash le vendredi en essais libres, puis d’une panne mécanique le dimanche avant la course, Lewis Hamilton a finalement remporté le Grand Prix du Canada.
Le début de week-end du pilote Mercedes était loin d’être parfait à Montréal, lorsque le Britannique a envoyé sa Mercedes dans le mur lors de la séance d’essais libres.
Le quintuple champion du monde s’est alors retrouvé simple spectateur de la séance, alors que le lendemain en qualifications, le Britannique a été battu dans l’exercice du tour rapide dans les toutes dernières secondes par la Ferrari de Sebastian Vettel.
A la fin de la séance de qualifications, les mécaniciens de l’équipe Mercedes ont détecté une fuite hydraulique sur la monoplace de Lewis Hamilton, mais en raison du Parc Fermé, il leur était impossible de toucher la voiture avant le dimanche matin.
Problème moteur avant la course
C’est donc deux heures avant le départ de la course le dimanche, que tous les mécaniciens de l’équipe du constructeur allemand se sont mis au travail sur la voiture du Britannique, réussissant l’exploit de démonter tout l’arrière et de sortir l’unité de puissance, avant de tout remonter en seulement deux heures.
Lewis Hamilton a finalement pu prendre le départ de la course, mais clairement, le rythme de sa Mercedes était bien en deçà de celui de la Ferrari de Vettel, le pilote Mercedes n’ayant jamais vraiment réussi à se rapprocher suffisamment de la monoplace de l’Allemand durant la course.
Une vitesse incroyable pour Ferrari
Après le Grand Prix, Hamilton expliquait d’ailleurs que la vitesse de pointe de la Ferrari dans les lignes droites était juste incroyable : « La Ferrari était tellement forte, tellement rapide dans les lignes droites. Elle a manifestement un mode moteur dont nous disposons pas actuellement. D’un coup, elle augmentait la puissance et s’éloignait dans les lignes droites, même quand j’utilisais le DRS. » a expliqué Lewis Hamilton.
« Mais j’essaye juste de me concentrer sur le positif, sur le dur travail qu’a accompli mon équipe. J’ai failli ne pas prendre le départ à cause d’un problème moteur [fuite hydraulique détectée sur sa monoplace avant la course]. »
Une erreur fatale pour Vettel
Malgré tous ses déboires, Lewis Hamilton a pu profiter de la seule et unique erreur faite par Sebastian Vettel au cours du week-end pour décrocher la victoire ce dimanche à Montréal.
Le pilote Ferrari a en effet loupé son freinage au virage 3 et est revenu sur la piste de façon dangereuse, manquant de peu de percuter la Mercedes de Lewis Hamilton.
Pour cet incident, le pilote Ferrari a écopé de cinq secondes de pénalité sur son temps final, ce qui a permis à Lewis Hamilton de remporter la course au Canada.
« Les gars ont vraiment eu du pain sur la planche ce week-end parce que j’ai aussi eu ce crash vendredi, ce qui est rare pour moi. A démonter et remonter le moteur comme ça, c’est très facile de faire des erreurs et donc je voulais juste leur offrir la meilleure course possible. »
« Je n’ai pas fait d’erreur aujourd’hui. Je me suis donné à fond. Donc, il n’y a rien d’autre que je puisse demander. »