L’équipe Mercedes dit que l’épuisement physique de Lewis Hamilton à la fin du Grand Prix de Hongrie était principalement dû à la chaleur.
Dimanche dernier après l’arrivée du Grand Prix de Hongrie remporté par le pilote Alpine Esteban Ocon, on a pu voir le septuple champion du monde Lewis Hamilton essoufflé et visiblement fatigué sur le podium, alors que le Britannique a dû cravacher durant les 70 tours de course pour remonter depuis la dernière position qu’il occupait après le quatrième tour.
Après la cérémonie du podium, Lewis Hamilton a même fait un passage par le centre médical du circuit pour un examen rapide réalisé par les médecins de la FIA, avant de pouvoir finalement rejoindre son équipe quelques minutes plus tard, indiquant en conférence de presse post course que son état de fatigue était certainement en lien avec le Covid-19 que le pilote britannique a contracté à la fin de l’année dernière.
« Je vais bien, j’ai eu de très gros vertiges et tout est devenu un peu flou sur le podium. Je me suis battu toute l’année vraiment avec la santé, en essayant de rester en bonne santé après ce qui s’est passé à la fin de l’année dernière (quand il a contracté le Covid), et c’est toujours une bataille. » a déclaré Hamilton en conférence de presse à Budapest.
Mais le directeur technique de l’équipe du constructeur allemand, Mike Elliot, a déclaré par la suite que l’état de fatigue de Lewis Hamilton était très certainement causé par un environnement extrême (il faisait chaud en Hongrie) et une course difficile pour le Britannique.
« Je suppose que vous avez pu le voir sur le podium en difficulté. Je l’ai vu environ une heure plus tard et il était définitivement en meilleure forme et je sais qu’il s’est rétabli depuis. » a expliqué Elliott dans le compte rendu de l’équipe après la Hongrie.
« Je pense que si vous n’avez jamais été à proximité de ces voitures, il est vraiment difficile de comprendre l’environnement dans lequel se trouvent les pilotes. L’air qui passe sur la voiture, parce que la voiture est si proche du sol, est en fait plus proche de la température de la piste que de la température de l’air. »
« Donc, pendant cette course, je soupçonne que l’air était à 40, 50 degrés, c’était humide, les pilotes sont également assis dans un environnement où il y a des boîtiers électriques autour d’eux, de l’hydraulique avec la direction assistée, un environnement chaud et c’était une course difficile. »
« Lewis poussait vraiment sur ces deux relais, certains des dépassements qu’il faisait étaient absolument brillants. Cela vous prend beaucoup d’énergie dans cet environnement vraiment chaud. Une personne moyenne comme vous et moi ne survivrait même pas cinq minutes là-dedans. »
« Donc, il n’était pas surprenant de voir Lewis fatigué après la course. Mais comme il l’a dit aux médias, je pense qu’il se demande aussi si ce n’est pas les conséquences du Covid. J’espère qu’il va bien récupérer, il va désormais faire une pause pendant la trêve et je suis sûr qu’il reviendra très fort pour la deuxième moitié de saison. »
Le Britannique repart de Budapest en étant le leader du championnat du monde des pilotes après que son rival Max Verstappen a terminé la course à une lointaine neuvième place [une fois la disqualifications de Vettel confirmée] à la suite d’un carambolage au premier virage après le départ et qui a causé de gros dégâts sur la monoplace du Néerlandais.
Il ne mange pas assez de viande ce végétarien !
eh! ou sé an doctè. Tchip !
Un grand vertige peut s’expliquer de différentes façons. Hamilton a eu bien d’autres courses difficiles et c’est un sportif de haut niveau qui ne néglige jamais sa préparation surtout cette année avec la rivalité de Verstappen. Les commentaires qui n’ont pas cessé depuis son accrochage de Silverstone ont pu l’affecter moralement et provoquer une pathologie de l’oreille interne de type Ménièriforme favorisée par des situations de grand stress.
Une autre hypothèse possible à l’origine de grands vertiges est la survenue d’une pathologie à type de cristaux secondaires à des chocs sur ce tourniquet de Hongrie comme on peut le voir chez les boxeurs lors d’un knock down. Dans ce cas ce pourrait être bien là plutôt la raison du transfert de Verstappen à l’hôpital après son énorme crash.
Un malaise vagal est moins probable comme on l’explique ici chez ce champion aguerri.