Septième sur la grille de départ, le pilote Mercedes Lewis Hamilton a terminé le Grand Prix de Monaco à la même position le dimanche au terme d’une course durant laquelle le septuple champion du monde manquait anormalement de rythme au volant de sa W12.
Si l’équipe Mercedes a d’abord suspecté un problème sur la monoplace du Britannique pour expliquer son manque de rythme, il s’avère en fait qu’il s’agissait simplement d’un manque de grip en raison de l’impossibilité pour Hamilton de faire fonctionner ses pneumatiques dans la bonne fenêtre d’exploitation sur le tracé urbain de Monaco.
James Vowles, stratège en chef de l’équipe Mercedes, nous explique comment la chute de la température de la piste entre le jeudi et le dimanche a rendu la vie compliquée à Lewis Hamilton.
« Les temps qu’il établissait l’auraient placé tout en haut de la feuille des temps lors de ces séance [du jeudi]. » a expliqué James Vowles.
« Mais le samedi la situation s’est inversée. Alors que Valtteri était peut-être un peu derrière lui jeudi, il était désormais le plus rapide de nos deux pilotes. »
« Le jeudi, nous avions une température de piste de 47 à 50 degrés et la température a considérablement chuté le samedi. Elle était plus autour des 30 degrés. »
« Il semble que nous n’avons tout simplement pas pu nous mettre dans la bonne fenêtre de travail avec les pneumatiques et que l’un des pilotes était juste un peu plus heureux que l’autre. Nous n’avons pas pu travailler les pneus aussi efficacement que nous l’aurions voulu. »
Cette impossibilité pour Hamilton de rouler au maximum a eu pour effet de placer le Britannique dans une spirale négative.
« Nous avons essayé un certain nombre d’éléments de configuration, mais l’un des problèmes que vous rencontrez à Monaco c’est que vous devez y construire la confiance. Vous avez besoin de tourner, vous avez besoin de tours cohérents, vous devez être sûr que la voiture vous donne tout ce que vous voulez. »
« Si vous arrivez à mettre ne serait-ce qu’un kilomètre à l’heure de plus dans les virages 1, 2 et 3 par exemple, vous générez un autre niveau de température, un degré ou deux de plus, ce qui vous donne plus d’adhérence dans la séquence suivante. »
« Inversement, si vous n’avez pas confiance dans la voiture, vous redescendez la spirale dans l’autre sens et vous perdez l’adhérence. »
« La configuration entre les deux voitures n’était pas radicalement différente au moment où nous sommes arrivés en qualifications et en course. Ce qui avait changé, c’est que nous ne pouvions simplement plus tout extraire de la voiture et des pneus comme nous le voulions. »
Après le Grand Prix de Monaco, Lewis Hamilton n’est plus le leader du championnat du monde des pilotes. Le Britannique est désormais deuxième avec un retard de quatre points sur Max Verstappen.
Le w est là et continue. Lewis est pilote très sérieux. Foss ti mal