Christian Horner, le team principal de l’équipe Red Bull Racing, estime que si Liberty Média se montrait un peu plus autoritaire avec les promoteurs de Grand Prix, ils ne se retrouveraient certainement pas dans la situation à laquelle ils doivent faire face depuis quelques jours.
La semaine dernière, l’association des promoteurs de Grand Prix a publié un communiqué de presse pour mettre en garde les propriétaires de la F1 sur certains points qui sont devenus inquiétants à leurs yeux ces derniers mois.
Parmi ces points clés, les promoteurs demandent plus de clarté quant aux nouvelles initiatives de la F1 ou encore s’inquiètent du fait que les fans de Formule 1 ont perdu peu à peu l’accès au contenu et à la diffusion TV de la discipline.
Entre autre, les promoteurs de Grand Prix ne veulent pas que de nouveaux Grands Prix soient introduits au calendrier de la F1 au détriment d’événements déjà existants.
« Vous n’auriez jamais entendu un promoteur parler de Bernie [Ecclestone], car ils n’auraient pas eu de Grand Prix l’année suivante. » déclare Horner.
« Il avait une façon bien différente de faire des affaires. Le problème c’est que Liberty Média essaie de fonctionner d’une manière démocratique, et les promoteurs obtiennent beaucoup plus de Liberty Média qu’auparavant en termes de liberté et de possibilités. »
« Il devrait y avoir des restrictions plus sévères, plus vous donnez, et plus ils en veulent. Bernie [Ecclestone] dirigeait le navire de façon très stricte, c’était une dictature dans le sens où si vous ne l’aimiez pas, vous n’aviez pas de course l’année suivante. C’est juste une façon différente d’opérer. »
« Je pense qu’une chose que Liberty Média trouve frustrante, c’est qu’une partie de cette activité se fait par l’intermédiaire des médias. C’est une chose à laquelle ils ne sont pas habitués avec le sport américain. »