Les organisateurs du Grand Prix du Brésil ont été convoqués chez les commissaires de course ce dimanche après l’arrivée de l’épreuve remportée par Max Verstappen en raison de graves problèmes de sécurité en lien avec l’envahissement de la piste par les spectateurs alors que des monoplaces s’y trouvaient toujours.
A l’arrivée du Grand Prix du Brésil, des spectateurs ont réussi à franchir les barrières de sécurité au niveau du premier virage et ont envahi la piste en direction du podium alors que la course se terminait et que les voitures étaient toujours en piste. Les organisateurs de l’événement ont donc été immédiatement convoqués par la FIA en raison de cette situation « dangereuse » pour les spectateurs et les pilotes.
Les commissaires ont entendus les représentants de SPF1 [l’organisation du GP du Brésil] qui ont immédiatement admis leur échec en termes de protocoles de sécurité et de mesures de sûreté. SPF1 a également reconnu durant cette audience qu’il s’agissait d’une situation « inacceptable » qui aurait pu avoir des conséquences désastreuses. SPF1 a déclaré qu’elle mènerait une enquête approfondie et prendra des mesures pour y remédier à temps pour le prochain événement au Brésil.
Les commissaires sportifs pour leur part ont estimé que l’organisation du Grand Prix du Brésil avait enfreint l’article 12.2.1.h du Code Sportif International et qu’elle devrait donc présenter en urgence – c’est à dire au plus tard le 30 janvier 2024 – un plan permettant de répondre de manière adéquates aux problèmes graves cités ci-dessus.
De plus, les commissaires sportifs renvoient formellement cet incident au Conseil Mondial du Sport Automobile pour une enquête plus approfondie afin de déterminer si des mesures supplémentaires doivent être prises ou des sanctions appliquées au-delà du plan de remédiation présenté par SPF1 (et examiné par la FIA) pour garantir le déroulement sûr et ordonné des futures événements au Brésil.
Verstappen sifflé par les tribunes pendant son tour d’honneur si je ne m’abuse