Marcus Ericsson admet qu’il ne reconnait plus son équipe depuis le début de la saison, alors que Sauber se bat désormais régulièrement pour les points après un long passage à vide durant deux saisons difficiles pour la structure basée à Hinwill.
Après un rachat en 2016 par un groupe d’investisseurs, Sauber semble sortir la tête de l’eau depuis le début de la saison 2018, bien aidée par l’arrivée du Français Frederic Vasseur à la tête de l’équipe, un partenariat solide avec Ferrari, qui lui fournit nombreuses pièces dont le moteur, mais également par celle du jeune talent monégasque Charles Leclerc, qui continue d’impressionner depuis dix courses maintenant.
Témoin de tous ces changements, le pilote suédois Marcus Ericsson admet qu’il ne reconnait plus son équipe tant la différence est énorme.
« C’est une différence énorme, je pense que ça vient avant tout du côté financier : Nous avons désormais une plateforme financière bien plus solide et tout est développé à partir de cela. » explique Ericsson.
« Nous avons également recruté des personnes importantes dans l’équipe, et la motivation des gens dans l’équipe a été décuplée. »
« Nous sommes dans un monde totalement différent d’il y a douze mois, et c’est vraiment génial à voir. C’est impressionnant de voir comment l’équipe s’est développée en 12 mois et c’est une belle récompense pour tout le travail qui a été fourni par tout le monde au sein du team. »
« Je ne vois aucune raison pour laquelle nous régresserions désormais plus que d’autres équipes dans le peloton, notre façon de faire cette saison a été d’apporter des évolutions plus ou moins à chaque course, jamais des packages importants, mais des nouvelles pièces tout le temps pour continuer à faire progresser la voiture.
« De ce que je sais, nous allons continuer à le faire, par rapport au peloton dans lequel nous évoluons, nous devrions être capables de nous développer à la même vitesse, même si à un certain moment nous allons devoir nous focaliser sur la saison prochaine. »