Max Verstappen se paye la presse F1 britannique

Max Verstappen (Red Bull) - ©️ Red Bull Content Pool
Max Verstappen (Red Bull) - ©️ Red Bull Content Pool

Max Verstappen, vainqueur du Grand Prix du Brésil le week-end dernier, s’est ouvertement moqué de la presse anglaise en conférence d’après course.

Le pilote Red Bull s’est montré plutôt taquin avec les journalistes britanniques lors de la conférence de presse qui suit la course et le podium. Ce dernier n’avait plus remporté de Grand Prix depuis plusieurs mois et est allé briser cette longue série en s’imposant avec la manière à Sao Paulo.

Parti depuis la 17e place sur la grille de départ, le triple Champion du monde en titre a étalé son talent de pilotage sur piste mouillée, pour finalement remporter l’une des courses les plus importantes et marquantes de sa carrière.

Max Verstappen compte désormais 62 points d’avance sur Lando Norris (son rival au Championnat) qui a terminé sixième à Sao Paulo. Le pilote britannique de l’écurie McLaren voit donc ses espoirs de titre s’éloigner, le tout à seulement trois week-ends de course de la fin de la saison.

Accompagné de Pierre Gasly ainsi que d’Esteban Ocon en conférence de presse, Max Verstappen s’est amusé du peu de monde présent dans la salle d’interview.

« J’ai une petite question à poser« , a déclaré Verstappen lors de la conférence de presse qui a suivi la course. « Je veux dire, j’apprécie que vous soyez tous là… mais je ne vois pas de presse britannique…« 

Lire aussi : Verstappen “sur un pied d’égalité” avec Schumacher après sa victoire au Brésil ? 

« Ils doivent courir vers l’aéroport, ou ne ils ne savent peut-être pas où se trouve la conférence de presse ? »

Les rires ont alors éclaté dans la salle, rires provenant des journalistes comme des pilotes.

Pierre Gasly a même déclaré : « C’est une bonne question ».

Depuis plusieurs semaines, le vent semblait tourner dans la mauvaise direction pour Max Verstappen. En effet, il voyait son avance au Championnat se réduire, et accumulait les mauvais gestes et mauvaises manœuvres en piste. Au Mexique, le Batave avait même reçu deux pénalités de dix secondes chacune.

Mais à Sao Paulo, le triple Champion du monde a fait parler la poudre et a remis l’église au milieu du village. Nous sommes passés d’une situation où Lando Norris semblait être parti pour faire tomber le pilote Red Bull, à un possible quatrième sacre consécutif de Max Verstappen lors du Grand Prix de Las Vegas. Comme quoi en F1, il n’y a pas que les monoplaces qui vont vite.

7 Comments Laisser un commentaire

  1. En termes de pilotage d’autres tel Leclerc le valent avec la morgue en moins,ce qui dans un de chevalier n’est pas la moindre des qualités !!!

    • En même temps, si tu parles de drapeau rouge comme chance, tu ne peux pas éluder le drapeau rouge de la qualif qui l’empêche de faire un tour clair…
      Parfois la pièce tombe d’un côté, parfois de l’autre… mais c’est aussi un choix stratégique payant des équipes de ne pas rentrer sous VSC et des pilotes ayant su rester sur une piste détrempée avec des pneus usés.
      Rien n’arrive par hasard, et quand on voit les records du tour empilés les uns derrière les autres, il faut être sacrément de mauvaise foi pour ne pas reconnaître qu’en terme de pilotage le batave survolait le plateau !

    • Bien sûr que c’est chanceux mais Damon Hill aussi à Suzuka 1994 et le site d’en face fait quand même un article pour raconter que c’est l’exploit de sa carrière.

      Le Mexico 1990 qui fait rêver les fans de Prost, c’est Senna qui crève à quelques tours de l’arrivée.

      Imola 2021, sans le drapeaux rouge provoqué par Bottas, on ne change pas la carrosserie endommagée de Hamilton et il ne finit pas dans les points. Qui en parle ? Personne.

      • Exactement tout les paramètres font partie intégrante de la course des championnats se sont joué sur des crevaisons des drapeaux rouges des SC etc…

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