Andreas Seidl, ne cachait pas sa colère ce dimanche soir après que son pilote Lando Norris ait été percuté par des débris lâchés par la Ferrari de Charles Leclerc à Suzuka.
Au Grand Prix du Japon, le pilote Ferrari Charles Leclerc a eu un accrochage avec la Red Bull de Max Verstappen dès le premier tour de course.
Le contact entre les deux monoplaces a endommagé l’aileron avant de sa Ferrari, mais le pilote monégasque a continué en piste durant plusieurs tours avant que des morceaux ne se détachent et aillent toucher d’autres monoplaces comme celle de Lewis Hamilton ou la McLaren de Lando Norris.
Dans le cas de Lewis Hamilton, le débris de carbone est venu arracher le rétroviseur droit de la Mercedes du Britannique, tandis que pour Lando Norris, un conduit de freins a été bouché et la température des freins s’est mise à grimper sensiblement.
Lando Norris n’a pas eu d’autres choix que de s’arrêter au stand pour que son équipe puisse dégager les débris coincés dans le conduit de freins, mais la course du Britannique était déjà terminée pour lui.
Son patron, Andreas Seidl, se dit en désaccord avec le fait qu’une monoplace puisse rester en piste avec des morceaux de carrosserie abîmés.
« De toute évidence, nous ne sommes absolument pas d’accords avec le fait qu’un compétiteur puisse rester en piste avec un flap d’aileron avant suspendu, mettant ainsi tout le monde en danger. » explique Andreas Seidl, le team principal de l’équipe McLaren.
« Malheureusement, lorsque cette plaque s’est détachée, Lando Norris l’a attrapé sur sa voiture et des débris se sont coincés dans le conduit de freins avant-droit. »
« La température des freins s’est alors mise à augmenter sensiblement et il a dû rentrer au stand pour que nous puissions le nettoyer. »
« A partir de là, sa course été terminée. Il a tout de même essayé de reprendre son rythme, mais c’était tout simplement impossible. »
Ce point devrait être abordé longuement lors du prochain briefing des pilotes au Grand Prix du Mexique dans quinze jours, puisqu’au Grand Prix du Japon, aucun drapeau n’a été agité par les commissaires de course lorsque Leclerc était en piste avec des morceaux de carrosserie abîmés.
Pour ce sport qui se dit soucieux de la sécurité de ses pilotes ,on peut s’étonner de ce genre de situation. .
1000 fois d’accord avec Seidl, cela mérite beaucoup plus que 15 secondes quand l’on voie les déchets s’ exploser sur les poursuivants. Honteux et inadmissible. Mais c’est Ferrari pas touche.
Ta gueule