Le PDG de McLaren, Zak Brown, a admis que la manœuvre de dépassement d’Oscar Piastri sur son coéquipier Lando Norris ce dimanche à Monza a été « agressive », mais l’Américain a tenu à rappeler que ses deux pilotes ne se sont pas touchés et que son équipe n’envisage pas encore la mise en place de consignes pour favoriser l’un des deux.
L’équipe McLaren a jusqu’à présent toujours autorisé ses pilotes à se battre en piste, et ce dimanche au Grand Prix d’Italie, Oscar Piastri a appliqué cette règle à la lettre en allant attaquer son coéquipier Lando Norris au virage 4 dès le premier tour de course.
Les deux hommes ne se sont pas touchés, mais Norris a perdu la tête de la course à ce moment-là, alors que le pilote Ferrari Charles Leclerc a profité de cette bagarre pour dépasser à son tour la McLaren de Norris. Leclerc a ensuite opté pour une stratégie à un seul arrêt contre deux pour les pilotes McLaren, ce qui a permis au Monégasque de filer vers la victoire sur les terres de Ferrari devant les Tifosi.
En terminant troisième derrière son coéquipier, Lando Norris a tout de même réussi à réduire l’écart avec le leader du championnat du monde Max Verstappen à 62 points, mais s’il avait gagné, cela aurait représenté 52 points.
En fin de course, McLaren aurait pu demander à Oscar Piastri de laisser passer son coéquipier qui se bat pour le titre mondial, ce qui lui aurait permis de décrocher trois points supplémentaires, mais l’équipe de Woking n’a pas choisi de le faire.
S’exprimant après l’arrivée de l’épreuve, Zak Brown a insisté sur le fait que le dépassement de Piastri était certes agressif, mais que l’Australien avait parfaitement le droit d’attaquer son coéquipier.
« C’était agressif, c’était un geste agressif [de la part de Piastri]. » a déclaré Zak Brown au micro de Sky Sports ce dimanche soir à Monza après l’arrivée du Grand Prix d’Italie.
« Leur départ était excellent et c’est ce dont nous avions discuté, il s’agissait en quelque sorte de se mettre derrière l’autre et se disperser pour s’assurer que personne d’autre ne puisse passer. »
« Je pense donc que Lando a probablement été pris par surprise avec ce dépassement, car nous pensions simplement pouvoir rouler à deux et voir si nous pouvions un peu creuser l’écart. Donc, c’est quelque chose que nous discuterons en interne. »
« Les « Papaya Rules » [les règles en interne] sont les suivantes : c’est ton coéquipier, fais la course durement, fais la course proprement mais ne le touche pas, c’est ce qui s’est passé. C’était un dépassement agressif, donc c’est une conversation que nous aurons, c’était un peu stressant sur le muret des stands. Mais il s’agit vraiment de respecter ton coéquipier. »
« Lando a également eu une mauvaise sortie de virage, donc ça aurait été bien de les voir courir un peu plus longtemps en doublé. Mais ils ne se sont pas touchés, c’était un dépassement agressif mais un dépassement propre. »
Alors qu’il ne reste plus que huit Grands Prix à disputer cette saison, le PDG de McLaren ne veut pas encore se prononcer quant à un éventuel avantage donné à Norris en interne par rapport à Piastri et insiste sur le fait que son équipe prendra les courses une par une.
« Ce sont deux jeunes pilotes qui veulent gagner, nous avons toujours cru qu’il fallait avoir deux numéros un, cela a toujours été la façon de faire de McLaren, cela peut être difficile à gérer comme nous l’avons vu avec Prost et Senna. » a ajouté l’Américain.
« Ils s’entendent très bien, ils font des courses propres et c’est une question de philosophie : est-ce qu’on est une équipe avec une ou deux voitures ? Le plus simple aurait été que Lando s’en sorte et qu’il n’y ait pas à prendre des décisions difficiles sur le muret des stands, mais Andrea [Stella, Team Principal] et moi prenons les choses une course à la fois. »
Après le Grand Prix d’Italie, l’équipe McLaren occupe la deuxième place au championnat du monde des constructeurs avec seulement huit points de retard sur Red Bull Racing.
La manière avec laquelle ce Piastri conseillé par Mark Webber avait quitté Renault annonçait le caractère et le culot du jeune homme. Un dehors propre sur lui pour un sans gène qu’il n’essaie même pas de cacher. Beaucoup de grands pilotes avaient ce profi, des petits aussi.
Quand à MacLaren ils racontebt n’importe quoi en oubliant qu’ils ont forcé Norris à le laisser passer il y a peu. La manoeuvre de Piastri a fait gagner Leclerc.
Nous savons que Perez est in pilote payant, j’aimerai savoir combien Oscar coûte à son père australien.