L’équipe McLaren se présente au dernier rendez-vous de cette première moitié de saison avant la pause d’été avec un sentiment doux-amer, parce que même si les résultats sont beaucoup plus élevés qu’à pareille époque en 2017, l’équipe a très vite constaté qu’une fois de plus il ne lui serait pas possible d’atteindre ses objectifs fixés en début de saison.
Dans ce contexte, le pilote belge Stoffel Vandoorne traverse l’un de ses pires moments de sa jeune carrière avec une monoplace qui ne fonctionne pas, sans que l’équipe n’ait pu en détecter la cause jusqu’à présent.
« J’ai eu beaucoup de problèmes avec ma voiture lors des dernières courses, et je sais que l’équipe travaille dur pour essayer de comprendre pourquoi. » explique Vandoorne.
« Le Grand Prix de Hongrie est toujours un défi en raison de la chaleur et du tracé qui pardonne peu d’erreurs, donc notre objectif est de continuer à travailler et d’essayer de progresser. »
La formation britannique a de gros doutes sur la structure-même du châssis de la monoplace de Vandoorne, et pourrait envisager de le changer pour le Grand Prix de Hongrie, qui est un circuit particulièrement exigeant avec le châssis.
« La clé de ce tracé est qu’il est incessant, c’est un circuit court avec beaucoup de courbes et cela nécessite un positionnement très précis sur la piste pour pouvoir en tirer le meilleur parti. » explique Gil de Ferran, le directeur sportif de McLaren.
« Cela signifie qu’il est très important d’avoir un bon équilibre, et c’est quelque chose que nous allons suivre de très prés ce week-end. »
« Nous nous concentrons sur le progrès à chaque course, pour mieux comprendre notre équipe afin d’améliorer la performance chaque week-end. »
McLaren pourrait décider de changer le châssis sur la monoplace de Vandoorne après la première séance d’essais libres de vendredi matin, lorsque le Belge aura accumulé quelques kilomètres sur le tracé hongrois.