Toto Wolff, a confirmé que son équipe avait bloqué l’idée d’expérimenter des courses à grille inversée l’année prochaine afin de protéger « l’ADN » de la Formule 1.
L’année prochaine, Liberty Media, le propriétaire de la F1, avait tenu à essayer trois courses qualificatives à grille inversée – en France, en Belgique et en Russie – pour voir si le format fonctionnait et pouvait être utilisé à long terme.
Mais après une réunion tenue à Paris la semaine dernière, deux des équipes actuelles ont clairement indiqué qu’elles ne soutenaient pas l’idée et donc, sans un accord unanime, il a fallu la mettre de côté cette idée.
Le patron de Mercedes a déclaré que Mercedes était l’une des deux équipes ayant voté contre, un choix réfléchi pour préserver l’ADN de la F1 selon l’Autrichien.
« Je l’ai fait parce que nous avons la responsabilité en F1 de préserver l’ADN. » a déclaré Toto Wolff.
« Je ne voulais pas, mais pas dans le but de conserver un avantage, parce que cela aurait peut-être été une bonne chose pour nous, mais juste parce que Ferrari aurait été derrière nous quand on regarde le rythme actuel des qualifications. »
« J’ai voté contre, car quand on regarde la finale du 100 m aux Jeux olympiques, Usain Bolt ne prend pas le départ à cinq mètres derrière, juste pour faire un finish excitant. »
Le manager sportif de la Formule 1, Ross Brawn, n’a pas caché sa déception de voir cette idée tomber à l’eau à cause de deux équipes.
« Les équipes ont d’abord dit qu’elles seraient d’accord avec cette idée, puis deux équipes ont levé la main lors de la dernière réunion et elles ont déclaré ne pas l’être. » a déclaré Brawn.
« Nous voulions essayer avec un petit nombre de courses en 2020 un format différent où, durant un samedi il aurait s’agit d’un format de grille inversée basée sur l’ordre du championnat du monde, alors qu’une course au format court l’ordre de la grille pour la dernière course. »
« Je pensais que c’était un projet ambitieux, et même si les pilotes étaient un peu nerveux, ce que je peux comprendre, nous ne demandions que l’opportunité pendant trois courses de pouvoir essayer ce système. »
« Si ça ne marche pas on lève les mains et si ça fonctionne c’est génial ! Si c’est quelque choses entre les deux, nous aurions toujours pu y travailler pour nous aider à développer le format des courses. »
« C’est frustrant de ne pas pouvoir le faire, mais c’est – malheureusement – le problème classique de la Formule 1. »
C’est une idée plutôt ridicule, être les premiers pour pouvoir partir derniers, au mépris de toute sorte de mérite… non merci. Tous les pilotes sont contre d’ailleurs.
Logique. C’est contre l’interêt des écuries haute performance. Je ne serais pas surpris d’apprendre que la seconde écurie serait Ferrari.
C’est surtout que c’est artificiel et potentiellement dangereux, de plus je ne pense pas que les petites écuries en aurait tiré avantage.