Le patron de Mercedes a averti qu’il faudrait gérer les attentes concernant le futur package de mises à niveau qui sera introduit sur la W14 au Grand Prix d’Emilie-Romagne plus tard ce mois-ci, l’Autrichien estimant qu’aucune solution « miracle » n’existe en F1.
Depuis le début de la saison 2023, les pilotes Mercedes doivent composer avec une monoplace en manque de performance par rapport à Red Bull ou encore Aston Martin et, bien qu’au Grand Prix de Miami Lewis Hamilton et George Russell ont terminé la course dans les points, la W14 bénéficiera au cours des prochaines courses du calendrier de toute une série de mises à jour qui devraient permettre à l’équipe du constructeur allemand de gagner en compétitivité.
Cependant, Toto Wolff a tenu à minimiser les attentes de certains : « Au cours de mes quinze années en F1, je n’ai jamais vu une solution miracle être introduite, où tout à coup vous débloquez une demi-seconde de performance, donc je doute fort que cela se produise. » estime le patron de Mercedes, Toto Wolff.
« Ce que j’attends avec impatience, c’est que nous retirons certaines variables de la table, où nous pensons que nous aurions pu introduire quelque chose que nous ne comprenons pas dans cette voiture, et aller davantage vers, disons une plate-forme plus stable. »
Concernant les attentes spécifiques à ce nouveau package à venir, Wolff a ajouté : « Je pense que nous recherchons de l’appui et nous devons aussi faire le meilleur travail possible en termes de plate-forme mécanique. »
« Ce que nous allons faire, c’est que nous allons introduire une nouvelle carrosserie, nous introduirons aussi un nouveau plancher et une nouvelle suspension avant. C’est une étape assez importante, c’est une grande opération. »
« La mise à jour que nous apporterons va nous aider à définir la direction à prendre et à comprendre les différents domaines qui, selon nous, pourraient jouer un rôle dans la raison pour laquelle la voiture est si toxique à piloter. »
Après le Grand Prix de Miami, l’équipe Mercedes occupe la troisième place au championnat du monde des constructeurs avec 96 points inscrits en cinq courses, soit six de moins qu’Aston Martin.