Le directeur exécutif de Mercedes, Toto Wolff, a nié que son équipe avait fait des arrêts au stand « fantômes » lors du Grand Prix d’Italie dimanche dernier.
A plusieurs reprises, Mercedes a envoyé ses mécaniciens en piste pour se préparer à recevoir l’un des deux monoplaces pour un changement de pneus, mais finalement, aucune voiture n’est rentrée et les mécaniciens sont retournée s’asseoir dans le stand.
Ces arrêts au stand factices sont normalement interdits en Formule 1 pour des raisons de sécurité, mais le directeur de course de la FIA, Charlie Whiting, a déjà déclaré qu’il n’y aurait pas d’enquête à ce sujet, soulignant que cela faisait partie du jeu.
« Je pense que tout cela fait partie du jeu. » a déclaré Whiting. « Nous n’aimons pas les équipes qui traînent dans la voie des stands si elles ne font pas vraiment un arrêt au stand, mais font comme si elles allaient en faire un. »
« Si elles faisaient cela à chaque tour, je pense que nous aurions quelque chose à dire. Mais dans le cas de Mercedes, ils ont peut-être bien pensé à en faire un et ont ensuite changé d’avis. »
« Donc, à moins que quelqu’un fasse quelque chose d’ouvertement incorrect, je ne pense pas que nous ferons quelque chose à ce sujet. »
Toto Wolff a défendu son équipe en prétextant que Mercedes se calquait sur la stratégie de Kimi Raikkonen, et que si le pilote Ferrari restait en piste, une Mercedes devait rentrer au stand.
« Sur ce que vous appelez des ravitaillements fantômes, ce n’était pas le cas. » déclare Wolff. « Nous étions juste prêts à faire le contraire de Ferrari. Si Kimi n’était pas rentré, alors nous aurions effectué un arrêt à notre tour. »
