Grand Prix de France : Marcus Ericsson va changer complètement son approche des réglages ce week-end en France pour tenter de rattraper le retard sur son coéquipier Charles Leclerc, qui le domine depuis le début de la saison.
Le pilote suédois a été archi dominé par son coéquipier depuis le début de l’année, Leclerc ayant marqué son troisième top dix au Canada, alors qu’Ericsson n’a marqué qu’un seul point à Bahreïn jusqu’ici.
La pression monte donc d’un cran pour le jeune homme, qui se doit de rectifier le tir rapidement en améliorant sa performance dés ce week-end au Castellet.
« Il [Leclerc] a fait du bon travail jusqu’à présent, et je n’ai pas réussi à faire de même. » admet Ericsson ce jeudi au Castellet. « Bien-sûr, la pression s’accumule, mais c’est normal en Formule 1, il n’y a rien d’étrange à cela, mais je suis convaincu que je peux inverser la tendance. »
« J’ai déjà eu de bonnes discussions avec mes gars sur ce que nous devons faire, nous allons essayer beaucoup de choses au Paul Ricard, nous sommes ouverts d’esprit et nous essaierons différentes choses pour tenter de nous améliorer. »
« Evidemment, ce qu nous faisons c’est que nous travaillons beaucoup pour Charles, quant à moi, je ne trouve pas vraiment la confiance avec la voiture en ce moment. »
« Nous devons donc aller dans une direction différente pour que je m’améliore, normalement pendant les courses je suis assez bon. »
De son propre aveu, la plus grande faiblesse du Suédois semble être du côté de la compréhension des pneus Pirelli.
« Il semble qu’avec les composés les plus tendres sur un tour je ne ressens pas les choses correctement, je n’ai pas l’impression de tirer le plein potentiel de la voiture. »
« En qualifications, nous devons avoir une configuration différente afin que je me sente plus à l’aise, surtout avec des pistes où nous utilisons des composés tendres. »
« Ce sont des choses que nous devons analyser et comprendre pour pouvoir faire un pas en avant. Si j’arrive à me qualifier plus haut sur la grille, alors je ne serai pas bloqué par les voitures plus lentes. Nous devons vraiment trouver un moyen d’être plus rapide. »