Montoya revient sur l’accrochage avec Schumacher : “Il faut être aveugle ou stupide pour ne pas me voir !”

28 janvier 2025
Juan Pablo Montoya - Instagram
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Juan Pablo Montoya est revenu sur son célèbre accrochage avec Michael Schumacher au Grand Prix de Saint-Marin 2004, à l’origine de sa déclaration cinglante : “Il faut être aveugle ou stupide pour ne pas me voir !”.

Lors du premier tour de la course, Schumacher, alors pilote Ferrari, avait violemment contraint Montoya, qui roulait pour Williams, à sortir des limites de la piste.

Schumacher a fini par gagner, mais Montoya, troisième, l’a critiqué plus tard : “Il faut être aveugle ou stupide pour ne pas me voir !”

Montoya s’est depuis exprimé sur ce fait de course dans le podcast Beyond The Grid : “Ils étaient plus rapides que nous. Mais nous étions aussi rapides et nous avions des pneus plus performants.”

“Pour le dépasser, j’ai dû aller tout droit. Il m’a fait sortir de la piste, mais ça va. J’aurais fait la même chose !”

“J’étais d’accord avec ça. S’il avait dit dans l’interview ‘je l’ai sorti de la piste’, j’aurais été d’accord.”

“Mais il a dit ‘je ne l’ai pas vu’.”

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Juan Pablo Montoya reconnait avoir été un “vrai connard en course”

Montoya a fait part de son agacement de voir ses anciens collègues pilotes ne pas se battre face à Michael Schumacher pendant sa période de gloire chez Ferrari.

La chose la plus ennuyeuse avec Michael ? Personne ne lui faisait la course”, a déclaré Montoya. “Quand il arrivait de l’arrière, c’était ; ‘ah, Michael arrive, pousse-toi’.“

C’est ce qui m’a mis hors de moi. C’était comme ‘oh, c’est Michael, ne fais pas de la merde avec Michael’. Il était tellement respecté.”

“Mon approche de la course ? J’étais un vrai connard en course. Les gens pensaient que j’étais fou, et ça marchait.”

“Quand j’ai lancé la voiture, ils savaient que je ne m’écarterais pas du chemin. Vous aviez deux choix : vous me laissiez de la place où on se crashait !”

“La seule fois où j’ai parlé à Michael, c’est lorsque je courais pour BMW et qu’il était chez Ferrari.”

“Nous étions invités à une fête au Nürburgring après la course. C’était moi, Michael et Rubens. Nous nous sommes saoulés tous les trois, et c’est tout !” a conclu l’ancien pilote de F1.

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