Toto Wolff vante « l’attitude admirable » de Lewis Hamilton

26 décembre 2022
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2022 Mexico City Grand Prix 2022, Saturday - LAT Images

Le patron de Mercedes, Toto Wolff, fait l’éloge de Lewis Hamilton et sa façon de gérer une saison 2022 difficile, tout en comparant l’influence que le Britannique a eu sur l’équipe à celle d’un autre septuple champion du monde, Michael Schumacher.

On sait que Mercedes a connu une saison 2022 difficile suite au changement de réglementation, menant finalement Lewis Hamilton à une première saison sans victoire dans sa carrière, après seize années passées dans la catégorie reine du sport automobile.

Interrogé dans le cadre du podcast Beyond The Grid, Toto Wolff, Team principal de Mercedes a déclaré: « La saison 2022 a été extrêmement difficile pour Lewis car nous lui avons donné un outil qui n’était pas capable de gagner. En plus de cela, les pilotes avaient une voiture qui était imprévisible, instable, bonne à certains moments, pas bonne à d’autres – pas vraiment quelque chose d’idéal pour travailler et à développer. »

« Mais la façon dont il a traversé la saison a vraiment été admirable. Il y a eu des moments où l’équipe s’est sentie déprimée à cause de l’absence de performance et c’est là qu’il a soutenu les gens et les a motivés, et ce sont vraiment des traits de personnalité et des qualités de management que je n’ai jamais vus chez un sportif professionnel auparavant. »

Quand on lui a demandé s’il considérait que Lewis Hamilton faisait partie du management de Mercedes, Toto Wolff a répondu : « Je dirais que oui. Évidemment, il y a son implication dans le développement de la voiture et sa présence dans l’usine, mais je pense que pendant les week-ends de course, il est devenu une figure vraiment importante. »

« Il est peut-être un peu comme Michael était à l’époque, ou je pense aussi à Tom Brady en football américain, bien plus qu’un simple joueur ou qu’un simple pilote. Il fait émotionnellement partie de l’équipe, et il en est définitivement un membre. »

« Il n’est pas, comme nous les appelions dans le passé, un contractuel – les pilotes viennent, sont payés et ils s’en vont à la première meilleure occasion. Il est au sein de l’équipe depuis maintenant 10 ans [et] c’est un véritable membre de l’équipe. »

Hamilton a récemment expliqué qu’il souhaitait prolonger son partenariat avec Mercedes au-delà de 2023 et il va sans dire que le pilote britannique mettra tout en oeuvre pour décrocher un huitième titre mondial.

9 Comments

  1. L’absence de performance…

    McLaren et Alpine rêvent chaque jour d’atteindre ce niveau. Faut arrêter les violons, vraiment. La W13 était une meilleure machine que 3/4 des Ferrari et RedBull depuis 2014 ! Faire pleurer dans les chaumières pour un rebond moins violent que celui d’une MP4/6 de 1991 est ridicule.

    La réalité est autre. Mercedes avait les moyens de concrétiser 7 victoires et n’en a que 1 par la faute de ses pilotes, ou du stratège plus mauvais que son homologue en rouge.

    Évidemment que Hamilton a depuis longtemps dépassé le stade de pilote chez Mercedes, et la fin de carrière brutale de Paddy Lowe en témoigne. Wolff sait à qui il doit d’être intouchable malgré ses fautes de management.

    Ironiquement, c’est cette influence de Hamilton qui conduit à la perte du titre 2021 car Verstappen n’aurait eu aucun espace avec Russell à la place de Bottas.

      • Même réponse collective depuis des semaines : écrivez quelque-chose de si intelligent en 1ère intention que ma bêtise en sera invisible. Personne ne dit rien avant moi bien souvent, alors je m’exprime avec mes pauvres moyens.

    • C’est les délires de Massi qui on coûté le titre à Hamilton.
      Une vidéo est sorti récemment sur youtube sur Abu Dhabi, tout le monde est d’accord pour dire qu’il y aurait dû y avoir drapeau rouge, tout le monde repartaient en neuf et Hamilton été champion, depuis Massi est viré et de l’eau à coulé sous les ponts, tant qu’à RedBull toujours incapable de gagner sans tricher. Deux saisons à oublier… Même si 2021 était énorme, la FIA à tout gâcher.
      Bref, je vois que la page est dure à tourner même un an après…

      • T’en prendre à l’arbitre corrompu est la meilleure tactique de communication lorsque tu domines mais es incapable de marquer et t’exposes au penalty injuste qui devient but en or (1998).

        Abou Dhabi n’aurait jamais existé sans un Bottas aux abonnés absents et complaisant avec Verstappen toute la saison. La RedBull n’a jamais valu un titre mais Mercedes a tout gâché en se plaçant elle-même en situation de course-poursuite. Encore faut-il se souvenir de la saison en intégralité.

        • Le vol est manifeste au dernier tour du championnat 2021, et n’importe quel rond de jambe, n’importe quel enrobage, n’importe quel écran de fumée, ne peut le justifier.

          • Vous faites exprès de ne pas comprendre ce que je dis dans un réflex grégaire de rézoassociaux. Tant pis pour moi et tant mieux pour les autres.

            Me convaincre du vol est inutile car je suis le premier à le dire. Oubliez ça un instant et analysez le nombre improbable d’erreurs de Mercedes, le niveau insignifiant de Bottas conservé en 2021 par la seule volonté de Hamilton, et tirez le bilan des points laissés en route que même trois vols n’auraient pas pu compenser.

            Un drapeau rouge signifiait 40 minutes d’attente pour un nouveau départ et il faut des conditions précises de danger pour le sortir. Il fallait finir sous SC et c’est tout, comme à Monza.

            2022, Hamilton était plus rapide en Espagne que les Red Bull et le mieux placé pour profiter de l’abandon de Leclerc, mais il s’accroche bêtement avec Magnussen au 1er tour.

            Sortie de route des deux pilotes Mercedes pendant la Q3 en Autriche quand la 1ère ligne était largement possible.

            Victoire promise à Hamilton chez Verstappen avant la safety car et Mercedes qui décide de laisser son champion avec ses vieux pneus dans un remake d’Abou Dhabi + Hamilton qui se trompe de mode moteur au restart.

            Singapour, Hamilton commet une grossière erreur en Q3 qui le prive de la pôle.

            Japon, Hamilton une fois encore le meilleur sous la pluie mais bloqué par Ocon dans une course « sprint » redémarrée trop tard sur piste séchante.

            USA, erreur des pneus durs à la fin.

            Mexique, un départ des deux pilotes en mediums qui intrigue tout le paddock.

        • Hum, vous êtes tellement convaincu du vol, que vous cherchez d’autres raisons… 40 minutes d’attente, et alors ? Bottas et alors ? Les règles auraient été suivies : Lewis avait gagné !
          Le reste c’est un pathétique jeu de petite flute disharmonnique…

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