Le pilote Renault Nico Hulkenberg a accepté de comparer deux générations différentes en Formule 1 entre sa RS19 ultra-moderne et une monoplace de 1979.
Voici 40 ans que Jean-Pierre Jabouille et sa RS10 remportaient le Grand Prix de France à Dijon depuis la pole position en 1979, ce qui fut la toute première victoire de Renault en Formule 1.
40 ans après, Nico Hulkenberg et Daniel Ricciardo défendent les couleurs de l’équipe du constructeur français en F1, mais au volant de monoplaces complétement différentes de celles des années 70.
« J’ai énormément de respect pour les pilotes de cette époque. Je peux seulement imaginer à quel point il était non seulement difficile de se battre avec ces voitures en piste, mais aussi de les ménager. » nous explique Nico Hulkenberg.
« Sur le plan mécanique, il n’y avait pas de direction assistée. Il fallait des bras puissants et je trouve cela impressionnant de voir comment ils géraient tout cela. »
« Le volant était assez dépouillé, surtout par rapport aux volants modernes nous offrant un plus grand contrôle sur beaucoup d’aspects de la voiture et la possibilité d’ajuster des réglages. »
« Nous avons l’embrayage et les passages de rapports au volant, mais ils devaient composer avec une boîte en « H » et le pied sur l’embrayage. Nous avons la vie simple en comparaison, car c’est toujours piégeux de changer de vitesse en douceur à la main et au pied tout en assurant une transition lisse. »
« Je suis très heureux que la sécurité ait progressé de façon drastique en Formule 1. De nos jours, nous avons de solides harnais de sécurité, le HANS pour protéger la nuque et le cou et les monoplaces doivent passer de nombreux crashs-tests. »
« À l’époque, c’était plus sommaire avec un baquet étroit et des ceintures de sécurité basiques. Les pilotes étaient extrêmement courageux.