Si Nico Hülkenberg est revenu les mains vides d’Espagne, l’Allemand se montre déterminé avant d’aborder Monaco et le plus célèbre Grand Prix de la saison.
Pourquoi le rendez-vous monégasque est-il à part ?
Rien ne vaut Monaco. C’est un vrai moment fort de l’année et la course que j’attends le plus. Tout est hors du commun : le prestige de l’événement, l’histoire et le glamour… L’atmosphère nous fait véritablement vibrer tout au long du week-end. Je vis à Monaco, donc je loge chez moi toute la semaine pour profiter de tout le confort que cela peut offrir.
Où classer Monaco parmi les autres circuits urbains ?
Certains tracés en ville au calendrier de la F1 comme Bakou et Singapour sont excellents, mais Monaco est tout simplement fantastique et incomparable. Il vous procure une énorme poussée d’adrénaline et l’on y ressent vraiment la sensation de vitesse avec les murs très proches des deux côtés tout au long d’un tour. À Monaco, tout se joue sur la confiance et la capacité d’être à la limite.
C’est un véritable défi de dépasser à Monaco et cela met un peu plus de pression sur les qualifications, où tout doit être absolument parfait. Il faut prendre progressivement ses marques à chaque tour de chaque séance avant d’essayer de tout donner au moment des qualifications.
Comment jugez-vous le Grand Prix d’Espagne et les essais qui ont suivi ?
Après mon erreur en qualifications m’ayant finalement fait partir depuis la voie des stands, nous étions un peu sur la retenue pour la course en Espagne. Cela dit, nous avons repris quelques positions et nous avons profité d’un dimanche normal.
C’était bien pour continuer d’engranger de la confiance au volant. Je commence à retrouver cette harmonie qui faisait défaut en début d’année. Les tests se sont également avérés productifs puisque nous avons évalué quelques nouveautés. Nous viserons un bon week-end pour revenir à notre place, c’est-à-dire dans les points.