Hülkenberg déplore un “week-end noir” et la double menace Alpine/VCARB

Nico Hülkenberg (Haas) - ©️ Haas
Nico Hülkenberg (Haas) - ©️ Haas

L’équipe Haas a de quoi accuser le coup. Avec un score vierge ramené par Nico Hülkenberg et Oliver Bearman (remplaçant ce week-end d’un Kevin Magnussen indisposé) et le très joli coup réalisé par Alpine, auteur d’un double podium avec Esteban Ocon et Pierre Gasly ce dimanche, la physionomie de la fin de saison de la vaillante équipe américaine a pris un soudain coup de camouflet.

Cela faisait en effet cinq Grands Prix conscutifs que Haas scorait et se présentait comme confortable sixième au championnat du monde par équipes, après avoir dépassé VCARB aux Etats-Unis. 

Las, les énormes points inscrits par Alpine font que l’équipe franco-anglaise est désormais passée devant pour la première fois de la saison, avec désormais trois points d’avance. VCARB a aussi fait un joli coup en ramenant huit points au terme de la course folle de Sao Paolo, redevanant ainsi une réelle menace à seulement deux points de l’équipe américaine.

Pour Hülkenberg, l’équipe doit se remettre de ce « week-end noir ». 

« Je pense que ça se passait bien en intermédiaires, en fait », estime l’Allemand, décrivant un début de course en effet plutôt solide dans le peloton. « Je me trouvais dans un train avec Pierre [Gasly] et Fernando [Alonso] pendant un long moment, avant que nous ne passions aux stands. Je pense donc que tout allait bien. Ce n’était pas terrible, mais ce n’était pas génial non plus. Je ne sais pas, juste après l’arrêt au stand, tout s’est dégradé rapidement… »

Hülkenberg a notablement reçu l’aide des commissaires de piste lors d’une excursion l’ayant vu finir dans une zone de dégagement. 

« Ils sont sortis, m’ont poussé et ils étaient très contents d’eux. Ils m’encourageaint, me poussaient et me disaient : Allez, vas-y, vas-y, la course n’est pas finie ! Évidemment, à ce moment-là, vous ne pensez pas vraiment, vous ne vous en souciez pas non plus pour être honnête. Il faut juste continuer et gérer les conséquences plus tard, évidemment. »

Le pilote allemand se tourne désormais vers Las Vegas, où il sera attendu de pied ferme par son équipe dans le rôle de leader pris ces derniers mois. Avant cela, il faut se remettre de ce qu’il décrit lui-même comme une course « très dure ».

« C’est certainement l’une des conditions les plus difficiles dans lesquelles j’ai couru. L’adhérence était incroyablement faible, la fenêtre très, très étroite, il était très difficile de ne pas faire d’erreurs. C’était très dur. »

 

 

 

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