Après une première course en Formule 1 à Bahreïn extrêmement courte (à peine quelques mètres avant d’abandonner à cause d’un crash), le Russe Nikita Mazepin a pu profiter de la pause de deux semaines avant la seconde manche de la saison pour « réfléchir » aux domaines dans lesquels il doit encore s’améliorer.
En tant que débutant, Nikita Mazepin a bien conscience qu’il lui faudra quelques courses avant d’acquérir une certaine dextérité au volant d’une Formule 1 et va donc poursuivre son apprentissage ce week-end à Imola pour le second week-end de l’année sur un tracé qu’il connaît pour y avoir couru en Formule 3 il y a quelques années.
« Pour moi personnellement, il était très important de profiter de ces deux semaines pour partir et réfléchir sur le week-end pour voir les choses que je dois améliorer – et évidemment, il y a beaucoup de choses à faire en tant que débutant. » nous explique Mazepin.
« De plus, c’était très agréable de rentrer à la maison et de voir ma famille. Sachant que l’emploi du temps est très chargé au cours de l’année, ces deux semaines ont été très importantes. »
« J’ai couru à Imola en Formule 3 en 2016. C’est un circuit très old school et c’était très spécial de courir là-bas avec les souvenirs d’Ayrton Senna. En arrivant ici avec une Formule 1, il va évidemment y avoir beaucoup de changements, mais j’ai hâte d’y retourner. »
Avant Imola, Mazepin a tout de même dû repasser par le simulateur pour se remémorer le circuit, cinq ans après sa dernière course sur le tracé italien.
« La conduite sur simulateur a été très importante car je n’ai pas couru sur le circuit depuis cinq ans. C’est un circuit où le tour de qualification est très important car il y a très peu de possibilités de dépassement. »
« Donc, obtenir ce bon tour de qualification, c’est la clé. Être dans le rythme dès la première minute, c’est le facteur clé du week-end de course. »