Esteban Ocon et Pierre Gasly sont revenus sur leurs années karting passées ensemble après un incroyable double podium ce dimanche à São Paulo.
Après une saison cauchemardesque pour Alpine, les deux pilotes français ont réussi l’exploit de placer tous les deux leur monoplace sur le podium, Esteban Ocon deuxième devant Pierre Gasly troisième.
Présents ensemble dans la traditionnelle conférence de presse d’après-course qui réunit le top 3 du Grand Prix, les deux Français sont revenus sur leur passé commun.
Ocon : “Extrêmement heureux et fier de moi et de Pierre”
Esteban Ocon a ainsi avoué avoir eu des “flashbacks” de leur époque en karting, estimant que ce Grand Prix du Brésil “restera gravé à jamais”.
“Je suis extrêmement heureux et fier de moi et de Pierre, pour être honnête”, a indiqué Esteban Ocon. “Nous avons parfois eu nos histoires, mais c’était incroyable de faire ce dernier tour de [décélération].”
“Beaucoup de flashbacks me sont revenus en mémoire, lorsque nous courrions sur le mouillé en karting, lorsque nous étions jeunes, même dans la neige avec les pneus slicks, nous courions tous les deux ensemble et attendions le podium ou la victoire. Et aujourd’hui, oui, c’est un peu la même chose. Donc, oui, c’est une belle histoire de là où nous venons. Et, oui, il est certain que ça restera gravé à jamais.”
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Gasly : “C’est une relation très personnelle entre Esteban et moi”
Pierre Gasly a alors été questionné pour savoir si lui aussi a eu ces flashbacks lors de ce tour de décélération où les Alpine se sont portées côte à côte.
“Oui, bien sûr”, a affirmé Gasly. “Je pense que personne ne peut comprendre. Vous savez, c’est une relation très personnelle entre Esteban et moi. Mais nous avons vécu tellement de choses.”
“Et comme il l’a mentionné, toutes ces périodes que nous avons vécues, comme en hiver, avec moins 5 degrés à l’extérieur, nous étions les seuls à nous présenter au circuit de karting, à sortir sous la pluie, dans la neige, avec des pneus slicks, à l’âge de 9, 10, 11 ans. Et nous nous sommes vraiment entraînés dans ces conditions.”
“Et dans une journée comme celle [de dimanche], je peux vous dire que tout cet entraînement a fait la différence. Je nous revois remonter dans le camion pour essayer de nous réchauffer après quelques tours, parce que nous étions complètement gelés.”
“Nous avons eu des hauts et des bas. Mais comme tu l’as dit, ce chapitre de deux ans en tant que coéquipiers, je pense que nous pouvons être très fiers de la façon dont nous avons fait avancer l’équipe. La saison a été difficile, évidemment, mais nous avons toujours essayé de pousser l’équipe dans la bonne direction, de ne jamais abandonner.”
“Et un jour comme [ce dimanche], même si la voiture s’est mal comportée pendant la majeure partie de la saison, tout le monde a essayé de donner le meilleur de lui-même, et ce fut une journée historique pour l’équipe. Je suis donc très fier que tous les membres de l’équipe aient pu réaliser une telle performance.”
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Voilà ce que nous aimons … ce que j’aime dans le sport ! Cette rivalité exacerbée que les émotions subliment dans des sens opposés à la relation de base. Et peut être que ce podium et surtout ce tour de décélération sont l’ébauche d’une nouvelle relation plus apaisée tout en étant dans la confrontation sportive.
Magnifique