L’équipe Haas n’a pas réussi à convaincre la cour d’appel internationale de la FIA ce jeudi concernant la disqualification de Romain Grosjean au Grand Prix d’Italie 2018.
Après avoir entendu les arguments présentés par l’équipe américaine ce jeudi à Paris au siège de la FIA, les juges de la cour d’appel ont décidé de maintenir la disqualification de la voiture numéro 8 de l’écurie Haas au Grand Prix d’Italie 2018.
Romain Grosjean a été disqualifié en raison d’une non conformité sur le fond plat de sa monoplace à Monza, et c’est parce que l’équipe Renault a déposé une réclamation après la course que la FIA a lancé une enquête sur la voiture de Grosjean.
Avant l’été, la FIA avait publié une note technique invitant toutes les équipes de la grille à modifier un élément sur le fond plat de leurs monoplaces, mais l’écurie Haas prétendait ne pas avoir le temps de modifier la pièce concernée.
La FIA avait alors autorisé l’équipe à courir avec cet élément « non conforme » mais avait prévenu l’équipe que d’autres écuries pourraient porter une réclamation au cours de l’année et c’est justement ce qu’a fait Renault à Monza.
La décision initiale prise par les commissaires du Grand Prix d’Italie de disqualifier la voiture de Romain Grosjean est donc maintenue, ce qui veut dire que Haas perd officiellement les points que le pilote français avait marqué le jour de la course.
Au championnat constructeurs, Renault conserve donc son avance de 30 points sur Haas et a de fortes chances de terminer la saison à la quatrième position.
Renault satisfaite de la décision
De son côté, l’équipe Renault se dit satisfaite de la décision de la cour d’appel : « Le règlement technique, et notamment les évolutions introduites pour des raisons de sécurité, doivent être scrupuleusement respectés. » déclare Nick Chester, le directeur technique de Renault.
« Nous sommes satisfaits de cette décision, j’aimerais remercier la cour et la FIA pour leur travail dans ce dossier. L’équipe se concentre désormais sur la fin de la saison. »