Le directeur de course de la FIA, Michael Masi, a déclaré que rien n’interdisait Lewis Hamilton de rendre visite aux commissaires sportifs lors de l’interruption du drapeau rouge au Grand Prix d’Italie ce dimanche à Monza.
Hamilton s’est vu infliger une pénalité de 10 secondes d’arrêt et de départ pour être entré dans la voie des stands alors que l’entrée des stands était fermée, mais le Britannique n’avait pas vu les panneaux indiquant qu’il ne pouvait pas le faire.
En conséquence, lorsque la course a été interrompue peu de temps après en raison d’un crash de Charles Leclerc, le pilote Mercedes en a profité pour rendre visite aux commissaires sportifs pour une explication, mais Michael Masi dit qu’il n’y avait aucun problème avec Hamilton.
« D’après ce que j’ai compris, pendant la suspension de la course, Lewis est monté et a vu les commissaires sportifs. » explique Masi.
« Je ne sais pas ce qui a été dit parce que je n’étais pas dans cette pièce, mais d’après ce que j’ai compris, c’est qu’une fois qu’il a vu les images, il est tombé sur un contenu assez intéressant. »
« Rien ne l’empêche de faire ça et, heureusement, nous n’avons pas trop de drapeaux rouges. Les stewards – comme tout le monde – ont un esprit très ouvert. Si quelqu’un a une question, il peut la poser. »
Certains estiment que la sanction infligée à Lewis Hamilton et Antonio Giovinazzi était peut-être un peu trop sévère, mais Michael Masi a insisté sur le fait que les directeurs d’équipe ont tous voté l’an dernier pour valider les sanctions.
« Toutes les sanctions sont obligatoirement répertoriées dans le règlement sportif, nous les avons également passées en revue une par une avec tous les directeurs sportifs d’équipe l’année dernière pour voir celles qui, collectivement, devaient être modifiées par rapport à celles qui devaient rester. »
« Et les directeurs sportifs ont décidé à l’unanimité qu’elles devaient rester. Donc toutes les équipes connaissent bel et bien les sanctions obligatoires dans le règlement sportif. »