Pierre Gasly s’attend à devoir suivre un rythme très intense lorsque la saison 2020 de F1 débutera pour de bon.
En raison du report du début de la saison 2020 de F1 dû à la pandémie de Covid-19, les dirigeants de la catégorie reine travaillent actuellement pour faire en sorte de publier un nouveau calendrier 2020 largement remanié.
Pour l’instant, il semblerait que la saison 2020, qui devrait être composée de 15 et 18 courses, puisse débuter au mois de juillet et se terminerait soit à la fin du mois de décembre, soit au mois de janvier 2021.
Avec un tel calendrier condensé, Pierre Gasly a donc décidé de tout miser sur la préparation physique pendant son confinement depuis la ville de Dubaï.
« Je suis quelqu’un de très optimiste et de positif. J’ai très hâte que ça reprenne, que la situation s’améliore. » explique Pierre Gasly au quotidien Vosges Matin.
« Après, c’est une question de sécurité pour tous les gens qui travaillent dans le milieu, qui voyagent. Il ne faut mettre personne en danger et c’est surtout ça qui va faire la différence. Tous les pilotes ont envie de retrouver les pistes, de courir, mais il y a d’autres problèmes aujourd’hui à régler. »
Lorsqu’on lui demande ce qu’il pense de la possibilité de disputer plusieurs, voire tous les Grands Prix, à huis clos, le pilote AlphaTauri pense que s’il s’agit de la meilleure solution pour pouvoir reprendre le championnat en toute sécurité, il faudra le faire.
« Si c’est la solution la plus « safe » pour tout le monde et que ça nous permet de reprendre le championnat plus tôt, je pense qu’il faut clairement le faire. »
« Mais ça va être bizarre. Avoir 300 000 personnes sur un week-end de Formule 1, ça rend l’atmosphère spéciale et incroyable. »
« Ça va être intense ! »
Avec probablement un calendrier avec des courses rapprochées dans le temps, la dimension physique devrait être plus importante que jamais lorsque la saison 2020 débutera pour de bon.
« Oui, c’est pour ça qu’on a voulu se concentrer sur la préparation physique avec mon coach. A la reprise, ça va être très intense. On n’aura pas d’intersaison, tout va s’enchaîner avec un rythme de trois courses tous les quatre week-ends. »
« On aura très peu de repos, de temps pour récupérer entre les Grands Prix. C’est pour ça que j’essaie de me préparer du mieux possible pour ne pas encaisser de fatigue sur les quatre, cinq mois de course qu’on aura. »