Pirelli, en accord avec la FIA, la Formule 1 et les équipes, testera une nouvelle construction de pneu arrière en essais libres au Grand Prix d’Autriche le vendredi 2 juillet pour évaluer son efficacité à améliorer encore la robustesse des pneus.
Cette décision a été prise en plus de la directive technique récemment publiée et des derniers paramètres de démarrage prescrits par Pirelli après l’éclatement des pneus survenus sur les monoplaces de Max Verstappen et Lance Stroll au Grand Prix d’Azerbaïdjan, et compte tenu du fait qu’il n’est actuellement pas possible de surveiller les conditions de fonctionnement en temps réel.
Cela restera le cas jusqu’à l’année prochaine, lorsque les capteurs standard du système de surveillance de la pression des pneus (TPMS) seront introduits dans toutes les équipes.
Pour rappel, selon Pirelli, aucun défaut de fabrication n’a été détecté sur les pneumatiques en question et Pirelli penche plutôt sur l’hypothèse d’une mauvaise utilisation des pneus par les deux équipes concernées, et ce, malgré le respect par ces dernières des paramètres prescrits avant la course.
Suite aux résultats de son analyse, Pirelli a immédiatement mis en place une nouvelle procédure d’utilisation de ses gommes et qui a pris effet à partir du Grand Prix de France, septième manche du championnat du monde de F1.