Kimi Raikkonen pense que la Formule 1 n’aurait tout simplement jamais dû se rendre en Australie pour l’ouverture de la saison 2020.
Au mois de mars, la Formule 1 débutait sa saison 2020 en Australie sur le tracé urbain de l’Albert Park à Melbourne en pleine épidémie de coronavirus.
Malheureusement, un employé de l’équipe McLaren a été testé positif au Covid-19, ce qui a obligé son équipe à déclarer forfait avant même que le week-end ne débute.
Dans ce contexte si particulier, les organisateurs de l’épreuve en concertation avec les officiels de la FIA et de la F1, ont décidé le vendredi matin à seulement deux heures de la première séance d’essais libres d’annuler purement et simplement l’épreuve.
Pour Kimi Raikkonen, qui a été l’un des premiers pilotes à quitter Melbourne avant même l’annonce officielle de l’annulation du Grand Prix d’Australie 2020, il n’y avait pas d’autre solution face à la crise sanitaire qui a touché la planète entière.
« Il n’y avait pas d’autre solution. Je regrette simplement qu’à la vue de ce qui se passait en Europe, il était plus que probable qu’un tel scénario se produise. » explique Iceman à nos confrères d’Auto Hebdo.
« Sans doute, la décision aurait pu être prise plus tôt. Tous les gens du paddock, et ça fait du monde, voyagent depuis l’Europe et il y avait de fortes chances qu’une personne soit contaminée dans un aéroport, dans un avion ou autre. C’est ce qui s’est passé. »
« Nous n’aurions pas dû y aller, mais la décision ne nous appartenait pas. Nous, pilotes, suivons ce que la FIA et la F1 décident. S’il y a une course, nous y allons. Même tardivement, c’était mieux d’annuler plutôt que de prendre des risques pour le personnel de la F1 et les spectateurs. »
« Le réveil est brutal pour tout le monde, pas seulement pour la F1 ! » souligne Raikkonen. »Arrive ce qui arrive…Pour le moment, le plus important est que les gens restent en bonne santé mais, une fois la pandémie terminée, viendra le temps des questions. »
« J’espère que quelque chose de positif finira par émerger de tout cela mais, pour le moment, nous ne pouvons que subir et nous protéger. »