Cyril Abiteboul, le directeur général de Renault Sport Racing, a tenu à s’expliquer sur la réclamation portée par Renault au Grand Prix d’Italie à l’encontre de la Haas de Romain Grosjean, que l’équipe du constructeur français suspectait d’être non conforme.
Après sa réclamation portée auprès de la FIA à l’arrivée de l’épreuve, les instances dirigeantes ont donné raison à Renault en disqualifiant la Haas de Romain Grosjean, qui avait terminé le Grand Prix d’Italie à la sixième position.
La position de Renault dans ce dossier, qui n’est pas encore clôturé en raison de l’appel effectué par Haas, est très claire et Cyril Abiteboul l’a détaillé au micro de nos confrères de Canal + ce week-end à Singapour.
« C’est assez simple, cette réclamation suit six ou sept courses pendant lesquelles on a eu des échanges avec la FIA pour avoir certaines clarifications sur ce qu’on avait observé sur une voiture concurrente. » explique Abiteboul.
« A l’issue de ces échanges, une clarification a été envoyée à toutes les équipes et qui donnait un certain nombres de Grands Prix pour que toutes les équipes se mettent en conformité. »
« Après l’expiration de ce délais, il n’y avait toujours pas de mise en conformité apparente, donc on a quand même eu besoin de clarifier la situation, car dans ce qu’on voyait, il y avait un peu de performance. On avait simplement besoin de savoir si on pouvait le faire aussi ou si c’était interdit. »
Concernant un accord inter-équipes dont a parlé le directeur de l’équipe Haas ce jeudi, et qui serait la norme dans le paddock lorsqu’une équipe émet des doutes sur la légalité d’une monoplace, le patron de Renault Sport Racing affirme qu’il n’a jamais entendu parler d’un tel accord.
« Je lui dis bienvenu en Formule 1, parce que je n’ai absolument aucune connaissance de cet accord. » conclut Abiteboul.
