Renault prévoit d’introduire une nouvelle version de son unité de puissance en 2019, ce qui va se traduire par une charge de travail considérable durant l’hiver pour les ingénieurs travaillant pour le constructeur français.
Cyril Abiteboul, le directeur général de Renault Sport Racing, admet que le moteur Renault affiche un déficit de puissance par rapport aux moteurs Ferrari et Mercedes, mais Renault va tout faire pour réduire cet écart au cours des deux prochains mois.
« En course il nous manquait entre 20 et 30 chevaux ce qui, sous certaines conditions, a pu être effacé par le châssis Red Bull Racing, mais en qualifications, nous estimons notre déficit à environ 50 chevaux. » explique Cyril Abiteboul, le directeur général de Renault Sport Racing à AMUS.
« Avec un moteur client Mercedes ou Ferrari, nous nous serions qualifiés à la septième place à Abou Dhabi [Hulkenberg s’est qualifié à la sixième place] »
« Je ne veux pas avoir à dire l’an prochain que nous manquons de performance en qualifications, et il n’y a aucune raison pour laquelle nous ne pourrions pas réduire l’écart face à Mercedes et Ferrari durant l’hiver au niveau du moteur. Cela prendra un peu plus de temps avec le châssis. »