C’est le pilote Mercedes Lewis Hamilton qui a décroché la pole position au Grand Prix d’Italie en 1,18.887.
Le Britannique devance son coéquipier Valtteri Bottas pour 69 millièmes et la McLaren de Carlos Sainz pour huit dixièmes.
Sergio Perez, Max Verstappen, Lando Norris, Daniel Ricciardo, Lance Stroll, Alex Albon et Pierre Gasly complètent le top dix de la grille de départ du GP d’Italie.
La fin du « Mode fête »
A partir de ce samedi 15h00, les pilotes ne peuvent plus utiliser un mode moteur spécial pour la suite du week-end (cette règle sera valable pour toutes les courses jusqu’à la fin de la saison).
A partir de ce samedi 5 septembre, les équipes ont l’obligation d’utiliser un mode moteur unique en qualifications et en course, ce qui devrait faciliter le travail des commissaires de la FIA qui doivent contrôler chaque week-end un certain nombre de paramètres des unités de puissance grâce à une analyse très détaillée des données, et il est estimé que cette directive les aidera à atteindre cet objectif – et à avoir plus confiance en la légalité des unités de puissance en conséquence.
Bien-sûr, certains estiment que l’objectif premier est d’essayer de « freiner » l’équipe Mercedes – même si cette raison n’a jamais été évoquée – car à ce stade on estime que c’est le moteur Mercedes qui développe le plus de puissance en qualifications, bien loin devant Ferrari, Renault ou Honda.
Autre raison évoquée par la FIA, la réduction des coûts en F1. Cette décision permettrait d’économiser des programmes de développement coûteux pour Honda, Renault et Ferrari à un moment où la FIA tente très activement de réduire les coûts.
Mercedes nargue la concurrence
Comme pour narguer la concurrence après l’introduction de la limitation des modes moteur censée « ralentir » l’équipe championne du monde, les deux pilotes Mercedes se sont hissés en Q2 avec des pneus Médiums quand tous leurs camarades ont lutté avec des pneus Tendres pour passer en Q2.
Cette limitation des modes moteur n’aura clairement pas réussi à les ralentir puisqu’au final, le record de la piste a été battu ce samedi à Monza et sans aspiration.
Ferrari à la ramasse
Le pilote Ferrari Sebastian Vettel n’a pas réussi à passer en Q2 ce samedi à Monza. Le quadruple champion du monde prendra le départ du Grand Prix d’Italie depuis la dix-septième position sur la grille de départ ce dimanche.
Son coéquipier Charles Leclerc est passé en Q2, mais le Monégasque n’a pas pu faire mieux qu’un treizième chrono.
Les pilotes prennent des risques
Dès la Q1, on a pu revoir exactement la même scène que celle vécue l’an dernier en Q3 avec des pilotes sortant des stands à la dernière minute et en essayant de bénéficier de l’aspiration des autres concurrents.
Ainsi, un petit train s’est rapidement formé derrière la Renault d’Esteban Ocon en Q1 et cela a bien failli mal se terminer tant l’Alfa Romeo de Kimi Raikkonen était proche de la boîte de vitesses de la RS20 du Français.
Notez qu’Esteban Ocon, Kimi Raikkonen et Nicholas Latifi ont d’ailleurs été placés sous enquête par la direction de course.
Ocon éliminé en Q2
Le pilote Renault Esteban Ocon a été éliminé en Q2 ce samedi. Le Français s’est élancé derrière son coéquipier pour une ultime tentative et en espérant bénéficier de l’aspiration de l’Australien.
Malheureusement pour lui, Ricciardo s’est loupé dans son tour rapide et a donc avorté son tour, laissant seul et sans aspiration son coéquipier pour la fin du tour. Ocon prendra finalement le départ du Grand Prix d’Italie depuis la douzième position (Rappel: le Français est sous enquête).