Robert Kubica frustré par le manque de cohérence de la Williams cette année

10 novembre 2019
robert kubica williams

Robert Kubica a admis que le manque de cohérence de sa monoplace a été l’une de ses plus grandes frustrations cette année.

Après dix-neuf Grands Prix, Robert Kubica n’a marqué qu’un seul point au volant de sa Williams, bien aidé il est vrai, par la disqualification des deux pilotes Alfa Romeo au Grand Prix d’Allemagne.

Le pilote polonais quittera l’équipe Williams à la fin de la saison après le Grand Prix d’Abou Dhabi et, après une saison très compliquée pour lui et son équipe, Kubica reconnaît que sa monoplace n’a jamais été facile à piloter.

« J’ai souvent dit que cette année avait été très difficile, très compliquée, mais l’une des choses qui m’a le plus manqué, c’est la constance des performances et le feeling avec la voiture. » admet Robert Kubica, cité par MotorsportWeek.

« Cette monoplace n’est pas la plus facile, elle n’a pas d’appui considérable, mais ça ne devrait pas faire varier les performances ou les sensations d’une telle manière d’une séance à l’autre. »

« Vous ne pouvez pas expliquer cela avec l’état de la piste ou des choses comme ça. J’ai quelque chose que je sent dès que je quitte la voie des stands, je suis capable de dire à 90% que ça va aller dans le bon ou dans le mauvais sens. »

« Je ne pense pas que ce soit la voiture qui est incohérente, c’est plutôt le grip qu’elle offre qui l’est. Je ne pense pas que ce soit réellement la voiture. »

« Je ne sais pas trop comment l’expliquer avec des mots courts, mais je ne pense pas que cela ait quelque chose à voir avec des caractéristiques de la voiture. Ce n’est pas quelque chose qui concerne la voiture en elle-même. »

Pas la faute des pneus Pirelli

Le pilote polonais ne rejette pas la faute sur les pneus Pirelli non plus, lui qui n’a finalement jamais pu rouler avec ces gommes lors des saisons précédentes et qui en a découvert toutes les subtilités cette saison seulement.

« J’ai déjà dit que je sentais une différence dès que je sortais du garage, il y a une différence 400 mètres avant le virage 1, alors, peut-on dire que cela vient des pneus ? »

« Bien-sûr, on pourrait faire fonctionner les pneus dans une meilleure fenêtre, ou pire, mais à un moment donné, vous y êtes. »

« Lors des qualifications [au Mexique], je suis passé dans les trois premiers virages avec une vitesse beaucoup plus basse, et la voiture allait bien. Puis le dimanche je sors du garage, et l’équilibre était complètement différent. Les ingénieurs m’ont demandé si la voiture était différente, et je leur ai répondu oui…. »

« Avec Pirelli, nous sommes très limités avec la fenêtre d’exploitation, ce n’est pas comme au bon vieux temps…mais ce n’est pas quelque chose qui laisse à penser que cela pourrait influencer autant le ressenti ou le grip de la voiture. »

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Cesare Ingrassia

Cesare Ingrassia est le directeur de la publication du site d'actualités sur la Formule 1, F1only.fr. Véritable passionné, Cesare Ingrassia est accrédité par la FIA et la F1 et se déplace de paddock en paddock pour vous offrir une couverture totale de chaque événement tout au long de la saison.