Romain Grosjean a connu des hauts et des bas sur le circuit de Spa-Franchorchamps. Tout le monde se souvient évidemment de son départ catastrophique en 2012 qui lui avait valu une exclusion d’une course.
Mais le Français préfère se souvenir des bons moments, comme son podium acquis en 2015 au volant d’une Lotus erratique et dans un moment où son équipe n’était pas au mieux de sa forme : « C‘était un très bon week-end pour nous, enfin, en quelque sorte un bon week-end car il y a eu quelques problèmes en dehors de la piste, mais en piste tout allait bien. »
« Dès les essais libres, la voiture a très bien fonctionné. Je me suis qualifié quatrième mais nous avons dû partir neuvième à cause d’un changement de boite de vitesse. »
La course le verra grimper sur son dernier podium à ce jour et décrocher une belle troisième place après une course d’attaque : « Tout a fonctionné comme prévu pendant la course. Je pouvais doubler les Red Bull, les Williams et nous avions un bon niveau d’appuis et d’adhérence. »
« Ce jour-là, c’était facile. Ce sont vos meilleures journées car tout semble naturel. Monter sur le podium à Spa est toujours très spécial »
« Surtout pour moi, j’ai eu une relation d’amour/haine avec Spa. De toute évidence, beaucoup de gens se souviennent du départ en 2012, mais je préfère me souvenir du podium de 2015. » conclut le Français.
Ce ne doit pas être un exercice cérébral tellement difficile pour Romain que de se souvenir de ses podiums.
C’est le grand défaut de la F1, ne pas permettre aux pilotes de se battre sur le circuit avec des voitures compétitives.
Quand un pilote a le malheur de rouler en sabot, il ne peut que se trainer en fin de peloton..
Tout le monde n’est pas Verstapen, tout le monde n’est pas Bottas, l’éternel second, non plus.
Podium en 2015 pas 2014?