L’Espagnol Carlos Sainz admet qu’il est un peu déçu de savoir qu’il prendra le départ du Grand Prix de Turquie depuis le fond de grille alors que la Ferrari semble avoir un excellent rythme ce week-end sur le tracé d’Istanbul.
Le pilote Ferrari a reçu ce week-end en Turquie un moteur neuf équipé du nouveau système hybride développé par Maranello, le même que celui utilisé par son coéquipier Charles Leclerc au Grand Prix de Russie il y a quinze jours. Ce changement de moteur signifie que Carlos Sainz devra s’élancer depuis le fond de grille ce dimanche.
Avant le début du week-end, Sainz a déclaré en conférence de presse ce jeudi qu’il était excité à l’idée de partir depuis le fond de la grille et de devoir remonter tout le peloton en course, l’Espagnol insistant sur le fait qu’il n’avait du coup aucune pression pour cette seizième manche de la saison, puisqu’il n’avait rien à perdre en partant dernier.
Mais après la première journée d’essais libres de ce vendredi à Istanbul, Sainz a pu constater que son coéquipier Charles Leclerc affichait un excellent rythme avec sa Ferrari, le Monégasque ayant terminé les EL2 à seulement un dixième de la Mercedes de Lewis Hamilton.
Interrogé ce vendredi soir pour savoir ce qu’il pensait du rythme de Ferrari en ce début de week-end, le pilote espagnol a admis qu’il regrettait désormais de ne pas pouvoir se battre à l’avant du peloton : « Je suis toujours excité, mais peut-être un peu moins maintenant que j’ai vu le rythme de Charles avec peu de carburant dans la voiture et en voyant qu’il pourrait se battre pour un podium. » a déclaré Sainz ce vendredi soir.
« Cela me fait un peu regretter le fait que je ne serai pas là samedi et dimanche pour me battre pour ça…je suis juste un peu plus déprimé parce que j’aimerais pouvoir être là avec lui et me battre pour des places plus élevées en voyant le rythme de la voiture ce week-end. »
Ce vendredi, Carlos Sainz s’est concentré essentiellement sur les longs relais en essais libres avec une charge de carburant importante dans sa monoplace, ce qui explique sa douzième position en EL2 : « Je n’ai fait que quelques tours avec peu de carburant, juste pour obtenir une référence. »
« A peu près 99% de la session [en EL2] s’est déroulée avec beaucoup de carburant dans la voiture. Nous avons voulu observer la dégradation des pneus, avons testé différentes configurations afin d’essayer d’aider l’équipe et moi-même à comprendre les problèmes que nous avons avec les pneus avant. »
Classement EL2 à Istanbul
Demain va être un fort pour Ferrari.