Le directeur technique de l’équipe Racing Point – qui s’appellera dès l’an prochain Aston Martin – assure que tous les employés de l’équipe ont hâte de commencer à travailler avec Sebastian Vettel.
Le quadruple champion du monde Sebastian Vettel quittera l’équipe Ferrari à la fin de cette saison pour rejoindre Aston Martin dès l’an prochain aux côtés du Canadien Lance Stroll.
Après six années passées à Maranello, l’Allemand a été remercié par l’écurie italienne en début d’année et a donc accepté l’offre proposée par Aston Martin dont il deviendra non seulement le pilote, mais aussi l’actionnaire [de la marque].
« Nous avons tous hâte qu’il arrive. Tout le monde sait à quel point il est bon pilote. » explique Andrew Green, directeur technique de Racing Point à AMUS.
« Personne n’oublie comment piloter une voiture rapidement. Il vous suffit juste d’avoir la bonne voiture et les bonnes personnes autour de vous pour faire votre travail. »
« De toute évidence, il a des problèmes en ce moment. Nous pouvons lui offrir ce dont il a besoin pour retrouver sa forme ancienne. »
« Il le ressentira, nous savons qu’il peut nous apporter autant que nous le pouvons pour lui. Tout le monde dans l’équipe attend avec impatience le mois de janvier pour que nous puissions enfin travailler avec lui. »
Lorsqu’on lui demande s’il pense que les problèmes rencontrés par Vettel cette année chez Ferrari sont plus d’ordre psychiques que mécaniques, Green répond: « Je dirais que c’est une combinaison des deux. »
« Il est difficile de juger du pourcentage de l’un et de l’autre. Avec nous, il fera revenir les gens et les outils au niveau que nous connaissons et attendons de lui. »
« Cela va beaucoup nous aider. S’il ouvre simplement la porte de l’usine, cela va augmenter la motivation de chaque employé. »
« Quand un multiple champion du monde monte dans l’une de nos voitures, c’est aussi une reconnaissance pour les gens qui travaillent ici. »
« Nous le méritons. Nous étions en faillite il y a dix-huit mois, cette équipe n’existait presque plus et maintenant un champion du monde veut conduire pour nous. Avec nous, il pourra vivre son deuxième printemps. »
Pour sa première année au sein de l’équipe Aston Martin, Sebastian Vettel n’aura que trois jours d’essais hivernaux pour se faire une véritable idée du potentiel de la monoplace, ce qui ne semble pas inquiéter Green.
« Sebastian aura besoin de quelques jours dans le simulateur pour avoir une bonne idée de ce à quoi s’attendre et de la destination du voyage avec nous. »
« Et puis, il est encore temps de nous dire ce qu’il attend de cette voiture et où nous pouvons et devons trouver du temps. »
« Nous pouvons adapter notre travail à ses besoins, c’est ce qui rend tout ça si excitant. Nous n’avons pas eu de changement de pilote depuis très longtemps, en tout cas certainement pas à cette échelle. »
« Perez est avec nous depuis toujours. Toute notre expérience s’appuie sur cela. Avec Vettel, nous aurons une expérience et des idées complétement différentes sur la façon dont nous devrons développer et préparer notre voiture. »
Il était aussi attendu comme le messie chez Ferrari. Il en sort la queue entre les jambes, battu par un gamin.