Cette année, les équipes et les pilotes de Formule 1 vont devoir se contenter de seulement trois journées d’essais hivernaux (contre six en 2020).
Le report du Grand Prix d’Australie, qui était censé ouvrir la saison le 21 mars, a également chamboulé le planning de ces essais hivernaux qui étaient initialement prévus à Barcelone du 4 au 6 mars.
Aucune annonce n’a été officiellement faite mais ces essais se tiendront désormais à Bahreïn, du 12 au 14 mars, afin d’éviter aux équipes et aux membres du paddock de se déplacer avant la première manche de la saison prévue le 28 mars sur la même piste de Sakhir.
Cette saison, plusieurs pilotes vont changer d’équipe et n’auront donc que très peu de temps de roulage devant eux pour s’adapter à leur nouvelle monture.
Parmi eux, Sebastian Vettel, qui va rejoindre l’écurie Aston Martin Racing après avoir passé six années chez Ferrari.
Le quadruple champion du monde allemand n’est cependant pas inquiet de ne pouvoir rouler qu’un jour et demi – les trois jours d’essais seront partagés équitablement entre lui et son coéquipier Lance Stroll – avant de participer au premier Grand Prix de la saison.
« D’après ce que j’ai entendu, il y aura bien des tests avant la saison et cela sera le première fois que je monterais dans la nouvelle monoplace. »
« Est ce que je suis inquiet ? Non. Si c’est organisé ainsi c’est que ça doit être fait comme ça. Au fil des ans, je pense que l’on s’habitue à avoir très peu de temps en piste et à en tirer le meilleur. »
« Donc même si un jour et demi ne semble pas beaucoup, vous pouvez quand même faire du bon boulot. » explique l’Allemand, cité par le site du championnat du monde.
Les dix équipes et leurs pilotes seront logés à la même enseigne, ce qui ne semble pas insurmontable pour Vettel : « C’est la même chose pour tout le monde ! Et de nos jours, vous pouvez prévoir pas mal de choses à l’avance. »
« Je devine que la clé sera la préparation qui mène aux essais et ensuite à la première course de la saison. »