Sebastian Vettel pense que le rythme très rapide de la Ferrari sur un tour en qualifications masque ses faiblesses de performance pendant la course.
Au cours des six dernières courses, la Scuderia Ferrari a décroché la pole position à cinq reprises, et même six si l’on compte celle du Grand Prix du Mexique qui est revenue à Charles Leclerc après la pénalité de Max Verstappen.
Ces cinq poles consécutives prouvent que la Ferrari reste un cran au dessus de tout le monde sur l’exercice d’un tour rapide, mais le taux de transformation de ces pole positions en victoire n’est que de 50 %.
Sebastian Vettel souligne donc à juste titre que les performances de Ferrari pendant les qualifications masquent ses faiblesses en course.
« Je pense qu’en termes de rythme de course, c’est assez clair. En qualifications nous nous trouvons dans une bonne position. Évidemment, lors de la dernière course, Max a signé la pole, mais globalement, nous nous sommes battus plus ou moins pour la première ligne. » a expliqué Sebastian Vettel ce jeudi à Austin.
« En course, nous concédons que nous retombons un peu en arrière et nous ne pouvons pas confirmer ce rythme soutenu sur un seul tour avec des pneus neufs pendant la course avec beaucoup de tours. »
« Il reste encore du travail à faire face aux faiblesses auxquelles nous avons été confrontés toute l’année. Je pense que nous avons réduit l’écart, mais dans les courses, il reste encore un petit écart. »
« Avons-nous complètement réduit l’écart ? Je ne pense pas. Je pense que lors des qualifications nous savons que nous sommes très forts et je pense que des pneus neufs nous permettent de masquer certains domaines où nous sommes faibles. »
« Alors que dans la course, nous n’avons pas de pneus neufs à chaque tour, nous n’en avons évidemment pas assez! Je pense que nous sommes un peu en retard et que Mercedes est toujours la référence dans la course. »
