Elles s’appellent Simona de Silvestro, Tatiana Calderón ou encore Katherine Legge, elles seront sept femmes à être au volant d’une Formule E à Riyad le 16 décembre.
Pas pour le E-Prix – disputé, lui, le 15 décembre – mais pour une journée d’essais officielle. L’occasion pour F1Only.fr de vous faire une piqûre de rappel sur les femmes qui piloteront en Arabie Saoudite en décembre. Ceci, six mois après que L’Arabie saoudite a commencé à leur délivrer des permis de conduire.
Simona de Silvestro : la plus expérimentée
Ce nom vous est familier ? C’est sans doute, car la Suissesse a déjà disputé 12 E-Prix sous les couleurs du Team Andretti. Son meilleur résultat est une neuvième place en 2016 à Long Beach et à Berlin.
Elle a été promue mardi 20 novembre pilote de développement de l’écurie Venturi, écurie dirigée entre autres par Susie Wolff. Par le passé, De Silvestro a piloté en Indycar et depuis trois ans, elle dispute au volant d’une Nissan, le championnat australien Supercars.
Tatiana Calderón : future titulaire ?
Calderón fait partie des noms qui reviennent souvent quand on parle d’expérience. 16 ans de carrière à 25 ans, la Colombienne est à ce jour 16e du championnat de GP3 – la dernière manche s’est déroulée les 24 et 25 novembre – mais aussi pilote d’essai pour l’écurie Alfa Romeo Sauber en F1.
En novembre, elle a d’ailleurs pu tester à Fiorano la Sauber C32. On la retrouvera au volant de la DS e-tense de l’écurie DS Techeetah. Un pas de plus vers une éventuelle titularisation ?
Carmen Jordá : la plus controversée
C’est aussi sur une Nissan de l’équipe Nissan e.dams que l’Espagnole de 30 ans va être testée. Elle a aussi mis un pied en Formule 1. Ancienne pilote de développement de l’écurie de F1 Lotus-Renault en 2015 et 2016, Jordá s’est attiré les foudres de ses anciens coéquipiers lorsqu’elle fut nommée par la FIA à la tête de la Commission des femmes en 2017.
Beaucoup jugeant ses résultats en GP3 insuffisants. Sans oublier que Carmen Jordà était en faveur d’un championnat entièrement féminin, car une « barrière physique empêche les femmes d’être en compétition » au plus haut niveau. Voilà une occasion en or de se refaire une réputation.
Amna Al Qubaisi : la plus précoce
Elle est la première pilote des Émirats arabes unis à 18 ans. Cette année Al Qubaisi a découvert la F4 Italienne au sein de l’écurie Prema Powerteam.
Elle testera le 16 décembre une Audi Gen2 de l’équipe Envision Virgin Racing. Fait marquant de sa jeune carrière : elle est la première personne des Émirats à remporter le Rotax Max Challenge en 2017. Ce jeune talent est à suivre…
Beitske Visser : retour aux sources
La Hollande sera représentée par cette ancienne membre de l’équipe junior de Red Bull. Elle sera au volant de l’équipe BMW i Andretti Motorsport.
Depuis ces deux dernières saisons, la pilote de 23 ans roule en GT4 mais a piloté précédemment en Formule Renault et en GP3. Un comeback à son premier amour en quelque sorte pour Visser qui a débuté sa carrière en monoplace en 2012.
Katherine Legge : la plus éclectique
Le Champ, Car, le DTM, l’Indycar Series, le prototype DeltaWing et la Nascar, Legge aura connu de multiples championnats et véhicules à faire pâlir d’envie le passionné de courses. Elle sera aux commandes d’une voiture de l’équipe Mahindra en Formule E.
En 2014, Legge avait fini 15e lors des deux premières courses du championnat inaugural avant de perdre son baquet au profit de Salvador Durán.
Jamie Chadwick : un avenir encourageant
Première femme à remporter le championnat GT Britannique en 2015, son expérience en monoplace est récente. En 2017, Chadwick a obtenu son premier podium en F3 Britannique.
De bon augure sachant que cette année, la native de Bath a remporté sa première victoire à Brands Hatch qui lui permettra de finir 8e au classement général. Elle essayera la monoplace de l’équipe NIO.