Sergey Sirotkin a souffert en raison d’un baquet mal ajusté

Sergey Sirotkin n’a pas connu un Grand Prix d’Espagne de tout repos ce week-end au volant de sa Williams FW41, le Russe a vécu la course la plus difficile de toute sa carrière selon ses propres mots.

Le pilote russe, qui a franchi la ligne d’arrivée à la quatorzième position et à trois tours du vainqueur de l’épreuve Lewis Hamilton, a souffert durant 66 tours en raison d’un baquet mal ajusté qui lui a tout simplement pourri sa journée.

« J’ai pris un bon départ, un bon envol. Puis au virage 3 j’ai été pris au piège par ces têtes à queue devant moi [Romain Grosjean]. » déclare Sirotkin.

« Depuis ma position, je ne pouvais pas du tout voir où j’allais, jusqu’au moment où j’ai vu que j’allais percuter la voiture devant moi. »

« Il y avait tellement de fumée que je ne voyais rien, et j’ai dû m’arrêter complètement pour éviter l’accident. Une fois que j’ai passé tout ça, c’est comme si j’étais dernier et à des kilomètres des autres. »

« Puis j’ai commencé à avoir des difficultés avec le confort du baquet. Nous l’avons depuis le début de l’année et nous n’avons jamais eu l’opportunité de véritablement l’étudier et l’améliorer. Mais pour Barcelone, nous avons fait quelques changements, et je ne pense pas qu’ils soient allés dans la bonne direction. »

« C’était vraiment énorme, j’avais vraiment du mal à ne serait-ce que rester dans la voiture. Sur ce circuit nous ne pouvons pas dépasser et nous ne faisions pas la meilleure course qui soit. »

« Ce sentiment très inconfortable, je dirais même très douloureux, n’a pas contribué à la course, au relais, à la concentration. J’ai ensuite commis une erreur au restart après la voiture de sécurité virtuelle, je suis parti en tête à queue, donc c’était vraiment de la survie jusqu’au bout. »

Laisser un commentaire

Your email address will not be published.

Laurie Vermeersch

Passionnée de Formule 1, je collabore sur F1only.fr afin d'assouvir ma passion et de la partager avec les lecteurs.