Daniel Ricciardo ne trouvait pas ses mots dimanche soir à Austin après sa piètre performance au volant de sa McLaren au Grand Prix des Etats-Unis.
Le pilote McLaren Daniel Ricciardo a franchi la ligne d’arrivée au Grand Prix des Etats-Unis à la seizième place dimanche dernier, l’Australien ayant de nouveau enduré un week-end décevant avec une élimination dès la Q1 en qualifications le samedi et une course en solitaire le lendemain.
Seizième à l’arrivée de l’épreuve avec près de 40 secondes de retard sur son coéquipier Lando Norris, Daniel Ricciardo ne trouvait pas ses mots face aux médias après la course : « Je ne sais pas quoi dire. » a t-il déclaré.
« Honnêtement, 2022 est l’année qu’elle a été. Je suis tellement loin du rythme que je ne pouvais tout simplement pas m’appuyer là dessus, je ne pouvais pas pousser, je ne pouvais pas gagner du temps. Avoir de nouveau une si grosse marge, cela reste un vrai mystère. »
« J’aime le Texas, j’aime Austin, mais cette course en elle-même n’était pas agréable pour moi. Quand vous pensez que les choses ne peuvent pas s’empirer, finalement c’est le cas. Je ne sais pas comment j’ai fait pour continuer, parce que douloureux est un véritable euphémisme. »
« J’espérais vraiment qu’aujourd’hui à a irait mieux, je pensais vraiment qu’après hier [le samedi lors des qualifications], nous avions un peu plus à montrer, mais c’était vraiment difficile. Je pouvais dire dès le début de la course que ce serait délicat. »
« Nous allons garder la tête haute, essayer de trouver une issue. De toute évidence, des jours comme celui-ci sont assez pénibles à gérer et à comprendre parce que nous avons déployé beaucoup d’efforts mais nous n’avons pas été récompensés. »
Avant le Grand Prix du Mexique qui se dispute ce week-end, Daniel Ricciardo accuse 80 points de retard sur son coéquipier Lando Norris au championnat du monde des pilotes.
Difficile à comprendre qu’un pilote aussi brillant soit devenu médiocre, son pilotage n’a jamais pu s’adapter à cette Mc Laren, il n’a jamais pu trouver le mode d’emploi.
Rédhibitoire.
C’est finalement assez fréquent comme situation, sauf qu’on n’y prête pas attention si c’est un débutant, ou un pilote qu’on n’aime pas, à qui ça arrive de buter sur un comportement de monoplace.
Nous sommes aussi déshabitués par des cas surnaturels (Loeb, Alonso, Hamilton, Djokovic, Nadal, etc.), mais la plupart des sportifs déclinent plus ou moins brutalement à partir de 29, 30 ans.