Ce dimanche au Grand Prix d’Autriche remporté par le pilote Red Bull Max Verstappen, plusieurs pilotes – dont Lewis Hamilton – ont reçu une pénalité de cinq secondes en course pour avoir franchi à plusieurs reprises les limites de la piste sur le tracé de Spielberg.
Le problème des limites de piste à Spielberg ne date pas d’hier, notamment parce que certains vibreurs permettent aux pilotes d’aller suffisamment au large pour gagner quelque millièmes en qualifications ou en course et il est donc tout à fait logique que certains d’entre-eux essaient d’aller le plus loin possible, quitte à dépasser les limites.
Interrogé après l’arrivée de cette neuvième manche de la saison où Lewis Hamilton a finalement terminé septième et George Russell huitième, Toto Wolff a fait une proposition pour le moins radicale avec la mise en place de vibreurs destructeurs de monoplaces afin de régler une bonne fois pour toute ce débat.
« Avec les limites de piste, nous devons discuter pour savoir ce que nous pouvons faire à l’avenir pour ne plus avoir ce problème. » a déclaré l’Autrichien au micro de Canal+.
« Je pense que la direction de course sait ce qu’elle fait, mais je crois que nous devons avoir des vibreurs qui détruisent la voiture afin que les pilotes ne puissent pas sortir où ils veulent. »
« Il y a cette possibilité. Après, ça ne sert à rien d’en parler tout le temps car au final notre voiture était nulle part. »
Lorsqu’on évoque avec lui le comportement de Lewis Hamilton durant la course qui n’a pas arrêté d’appeler son équipe à la radio pour indiquer que des pilotes dépassaient les limites de piste, Wolff a pris la défense du Britannique.
« Lorsque vous êtes dans la voiture et que vous avez une pénalité pour les limites de piste et que vous voyez les autres, vous n’êtes jamais sûr qu’ils ont la même chose ou pas [une pénalité], donc vous demandez [à la radio]. »
Après le Grand Prix d’Autriche, l’équipe Mercedes est toujours deuxième du championnat du monde des constructeurs avec six points d’avance sur Aston Martin.