Ce dimanche à Istanbul, Sebastian Vettel a été le seul pilote de la grille suffisamment courageux pour passer aux pneumatiques slicks à la mi-course sur une piste encore largement humide.
Le Grand Prix de Turquie a été un véritable casse-tête pour les stratèges de chaque équipe, puisqu’en raison du crachin au dessus du circuit, la piste était en permanence humide ce dimanche et donc pas assez sèche pour chausser des slicks et pas assez humide pour faire tenir les Intermédiaires.
Tous les observateurs attendaient donc de voir quel pilote oserait chausser des pneus slicks dans ces conditions et c’est le quadruple champion du monde Sebastian Vettel qui s’est porté volontaire, et comme il l’a admis après la course, il s’agissait de la mauvaise décision.
« Dès que j’ai quitté les stands, j’ai su qu’il s’agissait de la mauvaise décision. » a déclaré le pilote Aston Martin.
« Il n’y avait aucune adhérence, je ne pouvais pas les faire fonctionner. J’ai été vraiment surpris de la lenteur de l’amélioration de la piste et c’était très similaire à l’année dernière, parce qu’elle ne s’est tout simplement pas asséchée. »
« C’était la mauvaise décision, mais je voulais essayer parce qu’il n’y avait pas beaucoup de gomme sur les Intermédiaires, donc je pensais que les slicks ne seraient pas différents, ou probablement un peu mieux parce que l’adhérence est plus élevée. Au final, nous avons perdu toutes nos chances à ce moment-là. »
« Je suis évidemment déçu d’avoir fait le mauvais choix, mais c’était très tentant d’essayer. Nous avons perdu je pense la chance de marquer un ou deux points. »
Au final, le pilote Aston Martin a franchi la ligne d’arrivée du Grand Prix de Turquie à la dix-huitième position, alors qu’il s’élançait depuis la dixième place sur la grille de départ.
Perte totale d’adhérence mais surtout de discernement pour Sébastien Vettel.